Le colloque est organisé par Sandra Boehringer (Université de Strasbourg, Archimède UMR 7044) et Todd Reeser (USIAS, Université de Pittsburgh), et aura lieu les 23 et 24 mai.

Le colloque est précédé d’une masterclass « Setting straight, setting queer » (sur inscription) qui portera sur l’usage des diverses notions théoriques (genre, sexualité, queer) dans un contexte historique, et aura lieu à l’Université de Strasbourg le 22 mai 2024.

Le nombre de places est limité. Pour vous inscrire, merci d’envoyer un courriel au professeur Reeser à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Indiquez votre nom, votre statut et vos intérêts de recherche.

Il convient d’envoyer une demande (en français ou en anglais) avant le 3 mai 2024.

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Programme du colloque

Programme de la masterclass

La journée d’études est organisée par Maxence Badaire et Grégory Baldacini (Université Paris Panthéon-Sorbonne)

Le substantif « intellectuel » apparaît durant l’affaire Dreyfus afin de qualifier « l’homme de culture » pleinement impliqué dans les débats du temps. L’expert et le savant tiennent un rôle différent. Ils ne sont pas imprégnés d’un engagement proprement politique. L’expert désigne celui que l’on consulte, qui établit un rapport technique. Il propose un avis réputé informé, mais non contraignant. Il éclaire, il conseille, il ne décide pas. Le savant est celui qui est reconnu socialement comme maîtrisant toutes les facettes d’une discipline particulière, celui qui le plus souvent exerce un magistère. On peut s’y référer dans le débat mais il n’intervient pas en personne. L’emploi de catégories modernes, comme celles d’intellectuel, d’expert et de savant, rend-il compte de l’expérience antique ? L’anachronisme apporte-t-il un supplément de sens, comme l’a défendu Nicole Loraux ?

Peut-on identifier, dans l’Antiquité, des figures d’intellectuels ? Ainsi qu’Elaine Fantham le soutient à propos de César. Socrate ou Cicéron, dont les fins tragiques mettent en exergue le coût de cette participation à la vie civique, peuvent-ils être vus comme tels ? La taxinomie classique « lettres », « sciences », « arts », a-t-elle un ou plusieurs antécédents antiques ? Corrélativement, il importe de ne pas oublier la formulation antique elle-même, ni les concepts propres à ces sociétés. Cette journée d’étude questionnera comment le travail de l’esprit a été nommé, pensé, pratiqué, reconnu, voire conceptualisé. Il s’agira également d’aborder le volet spatial : le concept central de « lieu de savoir » sera au cœur de cette journée, qui cherchera à comprendre comment les anciens pensaient les espaces, privés comme public, dans la création de la pensée et du savoir. Les idées étaient exposées en public, mais aussi débattues, voire disputées, participant tant de l’élaboration que de la réception. La production littéraire est éminemment importante pour appréhender la production intellectuelle, mais il importe donc de ne pas négliger sa dimension concrète, soit les espaces et les individus. Les figures que nous nous proposons d’étudier doivent servir à interroger « les antiquités ».

L’attention de cette journée est portée tant sur les acteurs que sur les pratiques intellectuelles. Il ne s’agira pas d’identifier des archétypes, d’établir un catalogue des figures, de retrouver l’idéal-type de « l’intellectuel ou l’expert antique », de proposer une seconde « École d’Athènes ». L’enjeu est de se saisir de l’originalité antique du travail intellectuel, de l’élaboration d’idées et de pensées, ou plus largement d’œuvres, et d’établir d’après quels standards cette expérience a été rendue possible dans une Antiquité qui ne soit pas restreinte à la « civilisation gréco-romaine », mais intégratrice de l’espace oriental.

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Programme

Cette journée d’études est organisée par Manon Courtois, Bénédicte Ferran, Baudouin Luzianovich et Marina Passat (UMR 8167 Orient et Méditerranée)

Loin d’être isolés, les mondes antiques étaient parcourus par des échanges divers, compris comme des actes de réciprocité visant à donner et recevoir des biens, des denrées, des prestations, des savoirs, voire des personnes, entre plusieurs parties. Cette journée d’étude vise à revenir sur la variété des échanges, dans leurs dimensions économique, mais aussi politique, culturelle, sociale ou même religieuse, souvent imbriquées dans les sociétés antiques.

L’entrée est libre mais les auditeurs non affiliés à Sorbonne Université devront s’inscrire afin de se voir garantir l’accès au bâtiment (écrire à l’adresse de contact).

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Informations

Programme

Le colloque est organisé par Imane Achouche (Université de Liège) et Sonia Mzali (Université de Lille).

Il sera possible de suivre la manifestation en distanciel sur la WebTV de l'Université de Lille depuis le lien : https://webtv.univ-lille.fr/lives

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