Ci-joint des informations sur les programmes de l'agrégation et du CAPES 2018 et en particulier la nouvelle question d’Histoire ancienne.
Veuillez trouver ci-dessous le communiqué de l'Association des Professeurs d'Histoire et Géographie (APHG) relatif au CAPES externe d'histoire-géographie.
Ce communiqué rejoint les inquiétudes de la SOPHAU qui soutient cette initiative.
Communiqué de l'APHG
Au sujet du CAPES externe d'histoire-géographie
A la suite de la réunion le 1er février 2014 en Sorbonne de la commission universitaire de l'Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie, l'APHG exprime ses plus vives inquiétudes devant les incertitudes entourant encore, malgré le louable effort de clarification du président du jury, la seconde épreuve des écrits du Capes. Afin de rassurer les candidats et de rasséréner leurs préparateurs, elle exhorte le président du jury à publier dans les meilleurs délais un corrigé-type qui ôte à l'épreuve sa dimension aléatoire et expérimentale pour lui assurer toute la rigueur scientifique attendue d'un concours de haut niveau.
Tout en se réjouissant du rapprochement programmatique des concours de l'Agrégation et du Capes, l'APHG réclame, pour parachever le processus, la présence au programme du Capes 2016, de quatre questions d'histoire correspondant à chacune des périodes de l'histoire.
L'une et l'autre ne visent qu'à assurer la qualité du Capes réformé.
Bruno Benoit, Président, Michel Kaplan, Franck Collard, Vice-présidents de l'Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie, Professeurs des Universités.
"Le nouveau Capes histoire-géographie - Rappel des principaux éclairages sur les épreuves d’admissibilité et d’admission" : Note du 10 décembre 2013 rédigée par Vincent Duclert, Président du CAPES externe d'histoire-géographie.
Compte-rendu de la rencontre entre les inspecteurs François Louveaux (doyen Histoire-Géographie) et Alain Bergounioux et les représentants des quatre associations d'historiens. Ce compte rendu a été présenté à François Louveaux qui l'a complété. Télécharger
Lettre du 25 juin 2012 de Laurent Carroué, Président du jury du CAPES externe d'histoire-géographie, à l'attention des préparateurs au concours. Télécharger
Lettre de cadrage à l'intention des préparateurs du CAPES EXTERNE D'HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE 2012, adressé le vendredi 1er octobre 2010 par Laurent CARROUE, Président du jury du CAPES externe d'histoire et de géographie. Télécharger
Non à la mort des concours externes d'Agrégations et de CAPES d'Histoire et de Géographie, par l'Association des Professeurs d 'Histoire et de Géographie (APHG), Paris, 1er juillet 2011. Télécharger
Lettre d'information, du vendredi 24 juin 2011, à l'attention des préparateurs CAPES EXTERNE D'HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE 2013, par Laurent CARROUE, Président du CAPES externe d'histoire et de géographie. Télécharger
LETTRE DE CADRAGE du 15 mars 2010 À L'INTENTION DES PRÉPARATEURS DU CAPES EXTERNE D'HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE 2011 par Laurent Carroué, Présisdent du Jury. Télécharger
Première approche du CAPES 2011 à l'issue des épreuves écrites du CAPES EXTERNE D'HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE par Laurent CARROUE, Inspecteur général, Président du concours. Télécharger.
Compte-rendu de l'entrevue ce mardi 7 octobre 2008 au MEN avec le doyen de l'IG. Pour la Sophau : B. Legras
Présents, R. Le Jan (Assoc. Des médiévistes), A. Bély (Assoc. des modernistes) B. Legras (Assoc. des antiquisants).
Compte-rendu rédigé par B. Legras
CALENDRIER
La maquette générale des concours de recrutement de l'EN sera diffusée par le MEN dans les jours qui viennent.
La DGES demandera ensuite aux universités de faire des propositions de Masters d'ici la fin décembre.
L'AERES expertisera les propositions en janvier-février 2009.
La DGES intervient enfin pour validation.
CAPES D'HISTOIRE-GÉOGRAPHIE
Le contenu exact des épreuves n'est pas encore défini. Il devra s'articuler avec la maquette générale connue dans les jours prochains.
Les épreuves écrites disciplinaires auront pour « programme » les programmes des collèges-lycées. Les programmes limitatifs disparaissent.
Nous avons insisté pour que des questions tournantes spécifiques soient finalement retenues. Le doyen, sensible à notre argumentaire, nous a promis d'en parler à M. Sherringdam.
L'agrégation sera maintenue avec un programme propre. Mais il nous a été confirmé que les collèges et les lycées ne se verraient plus dotés d'agrégés à l'avenir (à l'exception peut-être des classes d'examens). L'agrégation sera un concours pour les futurs professeurs de classes préparatoire et pour les futurs universitaires. Le nombre de postes offerts devrait encore diminuer.
Le stage de Master ne sera pas obligatoire pour les futurs candidats au CAPES. Les rectorats mettront à la disposition des universités des « terrains de stage ».
MASTER
Les Masters définiront une Qualification ; le Concours assurera le Recrutement. Il n'y aura pas de Master réservé stricto sensu pour les concours.
de 10 h 00 à 11 h 45. Étaient présents : Patrice Brun (Antiquisants), Régine Le Jan (Médiévistes), Lucien Bély (Modernistes), Jean-Claude Yon (Contemporanéistes).
L'entrevue a montré une divergence d'approche entre les président(e)s des sociétés d'historiens : pour nos trois collègues, la réforme est inéluctable – pour l'un d'eux, elle est même souhaitable ; le ministre s'est d'ailleurs félicité de la qualité de nos discussions.
Un cadre national (pour l'instant) :
Le concours sera national, avec un programme national. Le jury sera pour l'instant national – j'insiste sur ce « pour l'instant ». MS a dit que c'était actuellement le système le plus simple mais n'a pas fermé la porte à des concours par académie dans un futur non encore défini.
Niveau de recrutement :
Pour le reste, nous avons eu des confirmations. Les concours se feront avec un master en voie d'acquisition, c'est-à-dire qu'il faudra, pour s'inscrire en CRPE, CAPES ou Agrégation, posséder un M1 et avoir son M2 pour valider le concours la même année que celui-ci (ou l'année précédente). Les universités (mais aussi les IUFM) devront proposer des nouveaux parcours de master (et de licence), mais il ne semble pas que des moyens supplémentaires soient mis à disposition des établissements. MS nous a dit que ce n'était pas de son ressort et que nous devions faire pression auprès du ministère des Universités.
Calendrier :
Le calendrier demeure ce qu'il nous avait été présenté en avril, avec quelques précisions et des imprécisions supplémentaires. L'écrit du CAPES aura lieu à la fin du semestre 1 du M2 (janvier ?). La validation du semestre 1 pourrait être réalisée par des notes obtenues lors des concours blancs (chaque université sera libre de faire ce qu'elle veut). Au semestre 2, il doit y avoir place pour des stages dans les classes pour une pratique accompagnée (3 à 6 semaines environ) qui restera sur la base du volontariat (ou du nombre de places disponibles dans les classes ?). Le contenu de ces stages sera défini par l'Université, mais le ministère établira un cahier des charges. On peut d'ailleurs envisager une progression dans ces stages depuis la licence (ce qui va imposer un parcours spécifique en licence). Des enseignants « référents » serviraient de tuteurs dans les classes. Le M2 peut parfaitement se solder par un mémoire, qui serait donc réalisé en quatre mois... Quand l'oral aura-t-il lieu ? On est dans le vague (mai, juin ou juillet ?).
Contenu des épreuves :
Le Ministère n'est pas très chaud pour laisser une grosse place aux épreuves disciplinaires. « Le niveau disciplinaire est du ressort des Universités et est bien entendu acquis en licence : sinon, vous ne donneriez pas une licence à vos étudiants » : phrase déjà utilisée en 1990 par Allègre.
Une à deux épreuves à l'écrit (deux en principe pour nous, qui sommes bivalents). Pour l'oral, MS pense à deux épreuves, définies dans la déclaration du Ministère : épreuve de didactique (comment faire un cours ou une progression) et épreuve de « connaissance du système éducatif ». Nous avons collectivement émis l'idée qu'il est indispensable de concevoir une leçon dans une matière (H ou G) et une épreuve de didactique dans l'autre discipline.
Nous avons néanmoins demandé qu'il y ait trois épreuves à l'oral dont une leçon de spécialité, une épreuve sur dossier dans l'autre discipline et leur troisième épreuve sur la « connaissance du système éducatif » qui serait une étude d'un cas concret sur ce qui aurait été vu dans le cadre du stage (projets d'établissement...). A plusieurs reprises, MS a parlé « d'entretien d'embauche » pour définir cette épreuve... Cette épreuve nécessitera la présence au jury de professionnels tels que chefs d'établissement, IEN etc. L'idée d'une troisième épreuve a été enregistrée par MS mais non avalisée – le ministère n'est pas sur cette base. J'ai l'impression qu'elle pourrait faire l'objet d'une certaine marge de négociation pour nous qui, une fois encore, sommes bivalents. En tout cas, on n'en est pas encore à la définition des coefficients, mais le ministère ne veut pas que cette épreuve « administrative » compte pour rien ou presque dans le coefficient total.
Période de transition :
Le concours réformé aura lieu en 2010. Ceux qui passeront le CAPES en 2009 devront passer un M1 (s'ils ne l'ont pas encore) car s'ils échouent au concours 2009, ils ne pourront plus passer celui de 2010. A moins que l'Université ne décide d'accorder le M1 sur des épreuves de suivi de Capes (concours blancs...).
Agrégation :
MS a assuré que rien ne devait changer s'agissant de ce concours, sauf qu'il faudra également avoir un « master en cours d'acquisition ». Sans changement de programmes ni de calendrier, comment imaginer un M2 fait entre l'écrit et l'oral ?
Certains de mes collègues ont été dans le sens du ministre, en disant que l'on pourrait toujours commencer le mémoire en M1 (en même temps que l'on commencerait à préparer les épreuves du concours et que l'on suivrait les cours de M1). J'ai précisé pour ma part que cela me semblait impossible. MS a fini par nous dire que le plus simple – mais le ministère ne le dira ni ne l'écrira car il reste sur cette base du master en voie d'acquisition – serait bien sûr que les candidats aient déjà leur M2. Moyen comme un autre de recruter à Bac + 5 sans le salaire afférent. Mais c'est en effet la solution la plus simple qui, entre nous cette fois, permettrait de sauver les 'M2 recherche' dans les universités qui pourraient continuer à préparer l'agrégation. Avec un nombre de postes de plus en plus faible, on voit que leur nombre va évidemment se réduire.
Les aspects pratiques (contenu des épreuves) doivent être discutés par la suite. Des groupes de travail par matière vont être mis en place avec l'IG. Nous avons demandé à en faire partie et j'ai pris contact avec Laurent Wirth.
Patrice Brun