L’ouvrage est disponible intégralement en accès ouvert.

 

Texte intégral

[Annonce transmise par la CUSGR]

L’ouvrage concerne un épisode historique majeur de l’Italie romaine, au terme duquel la population civique fut presque triplée. La victoire militaire romaine fut éclipsée par une série de concessions législatives. Le livre aborde le thème de la réconciliation comme stratégie conduite par une partie de la classe politique romaine. Il envisage les remodelages de l’historiographie antique ainsi que les phénomènes de résilience, la capacité à récupérer d’un traumatisme à l’échelle de toute l’Italie. Comment se réconcilier avec ces alliés devenus ennemis, et enfin des concitoyens ? Comment la génération des combattants a-t-elle dépassé ce conflit qui causa un demi-million de morts ?

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 La mer Noire est un vaste espace navigable situé au carrefour des mondes anciens : les Balkans à l’ouest, les steppes eurasiennes au nord, le Caucase et l’Asie centrale à l’est, l’Asie Mineure et la Mésopotamie au sud, et la Grèce au sud-ouest. Aux VIe et Ve siècles av. J.-C., des communautés grecques s’installent de façon permanente sur ses rives, établissant un réseau commercial actif et lucratif directement lié à la Méditerranée. Dans le même temps, plusieurs royaumes se structurent (notamment ceux du Bosphore, du Pont et des Odryses) et développent d’étroites relations avec le monde égéen. C’est dans ce contexte très dynamique que certaines croyances égyptiennes atteignent les littoraux du Pont-Euxin pour s’y implanter durablement.

Le volume Egyptian Cults on the Black Sea Coast, qui réunit 11 communications présentées en juin 2022 à Varna, en Bulgarie, lors du colloque international du même nom, est l’aboutissement d’un projet fructueux. Rédigés par les meilleurs spécialistes de l’espace pontique, ces articles apportent des éclairages nouveaux sur d’anciennes questions, tout en révélant de nombreux documents inédits qui illustrent à merveille le formidable impact des interactions culturelles durant l’Antiquité dans cette région du monde.

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La notion de « culture politique » désigne à la fois la connaissance et l’expérience que tout un chacun peut avoir d’un système de gouvernement et une nouvelle approche du politique qui s’est développée à partir des années 1950 : celle-ci est focalisée sur les formes d’expression du pouvoir – notamment les formes symboliques (cérémonies, rituels, spectacles, etc.) – et sur la communication entre gouvernants et gouvernés.

Ce manuel propose, pour la première fois, une étude des principaux aspects de la culture politique romaine de la fin du IIe siècle av. J.-C. jusqu’au IIIe siècle apr. J.-C., en examinant plus spécialement la culture politique impériale et les liens entre les habitants de l’Empire romain et une figure du pouvoir à la fois proche et lointaine.

Comment les citoyens et sujets de l’Empire ont-ils appréhendé le pouvoir romain ? Quels étaient leurs connaissances du politique et leur degré de participation, d’adhésion au gouvernement ? Après une introduction consacrée au cadre conceptuel et historiographique sont étudiées les principales différences entre cultures politiques républicaine et impériale, l’éducation et la formation politiques entendues au sens large du terme, la figure de l’empereur, la communication, l’évolution des pratiques du pouvoir et de la pensée politique, l’expression de la loyauté et les oppositions.

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Les documents inscrits sur support durable, pierre, bois, céramique, métaux, constituent les sources écrites les plus abondantes de l’Antiquité. En constant renouvellement, elles sont étudiées par une discipline elle-même en plein bouleversement, l’épigraphie. Cet ouvrage rassemble des études faisant le point sur ses méthodes, ses acquis et les défis qui l’attendent au XXIe siècle. Il est issu du XVIe congrès international ayant rassemblé à Bordeaux les spécialistes de cette discipline, historiens, philologues, archéologues, et spécialistes des humanités numériques. Premier bilan de ce type, il doit servir de guide pour les décennies à venir.

Informations et table des matières

La première colonie romaine de la province de Syrie a été déduite à l’emplacement de la cité phénicienne de Béryte (Beyrouth) au début du principat d’Auguste. Peuplée de vétérans issus de deux légions, elle s’est vue dotée d’un très vaste territoire, étendu en l’an 15 av. J.‑C. dans la plaine de la Békaa jusqu’au sanctuaire d’Héliopolis (Baalbek) et aux sources de l’Oronte. Le tome VIII/1 des Inscriptions grecques et latines de la Syrie (IGLS) apporte des informations irremplaçables sur l’histoire de la ville entre ce moment fondateur et le règne de l’empereur Justinien (527-565). Il réunit 464 inscriptions provenant de la capitale du Liban actuel et d’une vingtaine de sites ruraux répartis sur la côte méditerranéenne et sur le versant maritime du Mont Liban, y compris Deir el‑Qalaa. La documentation des trois premiers siècles de l’ère chrétienne caractérise la colonia Iulia Augusta Felix Berytus comme une petite Rome en Phénicie. Celle des quatre siècles suivants correspond à un nouvel âge d’or au cours duquel la cité, désormais acquise au christianisme, s’est affirmée en tant que véritable patrie des lois romaines et siège d’une École de droit fameuse, dont la prospérité fut brutalement compromise par le séisme dévastateur de 551 apr. J.-C.

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Premier volume de la publication finale des fouilles franco-albanaises menées entre 1993 et 2006 dans l’habitat préhistorique lacustre de Sovjan, cet ouvrage constitue une présentation générale du site, de son milieu et des principaux résultats de son exploration. Il s’ouvre par une synthèse des recherches paléoenvironnementales conduites, parallèlement aux fouilles archéologiques, sur le site lui-même et dans l’ensemble du bassin de Korçë. Vient ensuite un historique des fouilles de Sovjan, replacées dans le contexte de l’histoire de l’archéologie albanaise depuis le milieu du XXe siècle. Le cœur de l’ouvrage est constitué par une présentation détaillée des phases d’occupation de l’habitat, de l’aube du Néolithique aux premiers siècles de l’âge du Fer ; la séquence, qui couvre près de six millénaires, est fondée sur les données de la stratigraphie, des structures architecturales, du mobilier, ainsi que sur une série de datations absolues fournies par le radiocarbone mais aussi – pour la phase finale du Bronze Ancien, à laquelle sont associés des vestiges de constructions en bois bien conservées – par la dendrochronologie. Le dernier chapitre vise à replacer le site de Sovjan dans son contexte chrono-culturel local, régional et suprarégional, pour chacune des périodes de sa longue occupation.

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Les livres 22 à 29, tous parvenus à l’état fragmentaire par la tradition indirecte des canaux byzantins du Xe s., essentiellement des Excerpta Constantiniana, accessoirement de la Souda, et de quelques auteurs anciens citant occasionnellement Polybe, couvrent une période particulièrement importante (188 à 168 av. J.-C.), de la paix d’Apamée (188 av. J.-C.), imposée par Rome à Antiochos III après sa défaite à Magnésie-du-Sipyle l’année précédente, à Pydna, déroute et destruction de l’armée du roi de Macédoine sur la côte occidentale du golfe de Thessalonique à une trentaine de kilomètres de sa capitale (22 juin 168 av. J.-C.) et aux évènements qui s’ensuivirent en Asie Mineure et en Égypte. Il s’agit donc des derniers livres des Histoires dans la première conception de l’œuvre par l’auteur, qui voulait conclure l’étude des cinquante-trois années ayant vu l’achèvement de l’expansion et du progrès de la puissance romaine (220 à 168 av. J.-C.) « par l’expédition d’Antiochos, surnommé Épiphane, en Égypte, ainsi que par la guerre de Persée et la ruine, du royaume de Macédoine » et montrer « par là, en même temps ... comment les Romains ont réglé chacun de ces conflits de manière à soumettre tout le monde habité », mais décida ensuite de poursuivre son récit jusqu’en 146, date à la fois de la chute de la Carthage punique, de la transformation de la Macédoine en province romaine et, à la suite de la sécession des Lacédémoniens de la Confédération achéenne, de la prise et du sac de Corinthe entraînant la dissolution de la Confédération, pour illustrer le caractère ambivalent des conséquences de l’impérialisme romain, sans toutefois finalement donner son avis.

Dans la biographie de Polybe, comme nous l’apprennent précisément les livres 22 à 29, ces cinq olympiades correspondent à la période de sa vie où il a joué un rôle politique de premier plan auquel sa naissance vers 207 av. J.-C. et son éducation dans une famille de notables de Mégalopolis, petite cité d’Arcadie, lui permettaient de prétendre au sein de la Ligue des Achéens, qui regroupait alors toutes les cités du Péloponnèse.

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