Les éditeurs de ce numéro thématique sont Arnaud Saura-Ziegelmeyer (Institut Catholique de Toulouse, UR CERES – Université Toulouse II Jean Jaurès, PLH-ARTEMIS), Angela Bellia (Consiglio Nazionale delle Ricerche, Istituto di Scienze del Patrimonio Culturale) et Licia Buttà (Universitat Rovira i Virgili).
L’étude de la musique, des paysages sonores et de la danse aux époques ancienne et médiévale a connu ces dernières années des développements importants et multiples par leurs méthodes d’approche et la diversité des champs d’études mobilisés. Toutefois, la terminologie usitée reste floue, car ces travaux recoupent une variété de disciplines comme l’histoire des religions, l’histoire des sensibilités, l’archéomusicologie, l’archéologie expérimentale, la psychologie acoustique ou encore l’histoire de l’art, la littérature et la philologie. Aussi, nous souhaitons proposer une approche thématique qui puisse dépasser ce clivage méthodologique et d’écoles de pensée. La notion de frontière(s) sonore(s) sera, de ce fait, au cœur de ce numéro.
On s’intéressera ainsi à tout ce qui peut marquer, d’un point de vue acoustique et/ou coreutique, une différence, une limite, une frontière, un seuil, dans une acception à chaque fois la plus large possible. Cette frontière peut être à la fois une limite entre individus, entre communautés, entre le divin et l’humain, entre l’animé et l’inanimé, ou venir marquer une distinction, de nature géographique, entre l’espace sacré et l’espace civique, entre le privé et le public, entre le barbare et le civilisé, entre l’état de transe et d’autres états de l’âme et du corps, etc. L’étude des sons et des gestes, permet en effet de questionner les identités et les appartenances, quelle qu’en soit leur nature. Il s’agira d’interroger plus précisément :
- Les frontières sonores comme identités/marqueurs identitaires : certains sons sont-ils caractéristiques d’une communauté, d’une ethnie, d’une nation par rapport à d’autres sons plus communs et faibles du point de vue identitaire ?
- Les frontières sonores comme marqueurs géographiques : certains sons sont-ils attachés au lieu où l’on se trouve et permettent-ils ainsi de caractériser le passage d’un espace géographique à un autre ?
- Les frontières sonores comme outil de distinction des sphères humaines et divines : certains sons sont-ils propres aux dieux et à la sphère divine, à l’Église et au sacré, par opposition au domaine du profane ou du civique, etc. ?
- Les sons comme marqueurs de basculements temporels : on s’intéressera aux sons marquant le déroulement du temps (heure de fermeture d’établissement, indication de l’heure de la journée, distinction entre temps du travail et temps du repos), mais aussi le changement de contexte (les sons de la guerre par opposition aux sons pacifiques, les accidentels ou inhabituels, annonçant un événement particulier, etc.).
- Les sons qui définissent un espace dans lequel le corps peut s’engager dans des activités chorégraphiques et des mouvements ritualisés, créant par là un espace performatif lié à un public. Dans ce contexte, le concept de paysage dansé sera analysé pour observer comment la présence d’événements sonores se répète dans ces espaces particuliers, mettant ainsi en lumière la manière par laquelle un paysage sonore construit une frontière sonore qui délimite un espace auditif et corporel où se déroule la danse.
Date limite de soumission : 30 avril 2026
La Direction de la mémoire, de la culture et des archives du ministère des Armées lance un appel à candidature pour l’édition 2025 du Prix d’histoire militaire.
Le Prix d’histoire militaire comporte deux catégories :
- la catégorie « thèse de doctorat » : Prix principal et mention spéciale du jury.
- la catégorie « master de 2e année » : Prix principal et mention spéciale du jury.
Sont éligibles les mémoires de master 2e année soutenus lors de l’année universitaire 2023-2024 et les thèses de doctorat soutenues au cours de l’année civile 2024.
Seuls les mémoires de master 2e année ayant obtenu la mention "très bien" et les thèses de doctorat accompagnées impérativement d’une lettre de recommandation de leur(s)directeur(s) peuvent postuler au prix.
Les candidats étrangers et/ou titulaires d'un doctorat d'une université étrangère peuvent également présenter leurs candidatures. Les travaux sont obligatoirement rédigés en français.
Les dossiers de candidature sont soumis à l’évaluation du conseil scientifique de la recherche historique de la défense (CSRHD) qui décide de l’attribution des prix.
Date limite de candidature : 27 juin 2025 (23h59)
Archimède. Archéologie et histoire ancienne est une revue scientifique spécialisée en Archéologie, en Philologie et en Histoire (de la Préhistoire à Byzance, en incluant le monde islamique médiéval). Elle a pour objectif d’encourager l’interdisciplinarité et de favoriser les collaborations entre chercheurs issus de différents horizons, dont l’archéologie préventive (INRAP, Archéologie Alsace, ANTEA, etc.).
En vue de l’élaboration du prochain numéro de la revue (n°13, date de parution : printemps 2026), les éditeurs de la section Varia ont le plaisir de lancer leur appel à contributions.
Si vous souhaitez soumettre un article, nous vous invitons à manifester votre intérêt, si possible avant le 13 juillet 2025 et en indiquant un titre d’article provisoire, auprès de Max Thomé et Laura Waldvogel, aux adresses de contact indiquées ci-dessous.
L’article finalisé aux normes éditoriales de la revue sera attendu pour le 14 septembre 2025 au plus tard.
Toutes les contributions, qui pourront être rédigées en français, allemand, anglais ou italien, seront évaluées selon une double expertise en aveugle. Les articles publiés disposeront d’un identifiant DOI et seront automatiquement déposées sur les archives ouvertes HAL-SHS.
Date limite : 13 juillet 2025
Contact :
Cette collection fondée en 2024 est dirigée par Isabelle Paresys (Université de Lille) et Damien Delille (Université de Lyon).
La collection porte sur l'histoire des modes et des apparences de l'Antiquité à nos jours dans les mondes occidentaux et extra-occidentaux. Elle accueille monographies, ouvrages collectifs et essais consacrés à l'ensemble des éléments déterminant les apparences humaines, aussi bien dans leur corporalité, leur matérialité et leur évolution dans le temps que dans leurs productions et usages. Elle intègre aussi les travaux portant sur les différentes formes de représentations littéraires et visuelles qui leur ont été données dans l'histoire. La collection prend en considération l’historiographie de toutes ces questions. Elle intègre le champ théorique, critique et pratique des études de mode, à partir d’un dialogue interdisciplinaire entre histoire culturelle, visuelle et matérielle, histoire de l’art, de la littérature, des arts du spectacle, économie, sociologie et anthropologie. Elle ambitionne aussi de publier en langue française les fondamentaux de la littérature académique étrangère sur ces questions.
Le comité de rédaction de Mètis. Anthropologie des mondes grecs et romains (Histoire, philologie, archéologie, philosophie), revue de l’UMR 8210 Anhima, à comité de lecture international, édité par l'EHESS et les éditions grecques Daedalus, souhaite informer les membres de la communauté scientifique qu’elle accueille des dossiers (entre 5 et 8 articles) et des articles inédits (en français, allemand, anglais, espagnol, italien, grec moderne) dans la rubrique Varia de tous ses numéros.
Mètis publie un numéro par an, livré à l’automne. Les soumissions sont examinées par ordre d’arrivée et expertisées par des pairs en double aveugle. Les normes éditoriales, la charte éthique et la feuille de style Zotero sont téléchargeables sur la page : https://www.anhima.fr/publications/revues/metis.
Les auteurs sont priés d’envoyer leur texte à l’adresse mail suivante :
Le programme est dirigé par Frédéric Worms (ENS), Anca Dan (CNRS-ENS) et Christine Mauduit (ENS).
Le programme « Humanités dans le texte », porté par l’ENS-PSL, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale et les associations CNARELA et APLAES a pour but de constituer une bibliothèque de modules pédagogiques transdisciplinaires, composés de textes, d’images et de vidéos, destinés à venir en appui à l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité. Ces modules sont créés par des enseignants, des chercheurs, des spécialistes de différents domaines à partir d’un texte latin et grec, reproduit en original, traduit et commenté selon différentes perspectives d’intérêt scientifique et sociétal.
Une journée de présentation des projets réalisés sera organisée à l’ENS, le deuxième samedi de décembre.
Date limite de candidature : 31 mai 2024
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