Le colloque est organisé par Loredana Lancini (UC Louvain) et Kevin Bouillot (EPHE, Paris).
Si la religion a toujours été l’un des piliers des études consacrées à l’Antiquité, l’environnement n’a acquis que récemment une place incontournable dans le débat scientifique, en écho notamment à l’actualité écologique et à la prise de conscience associée. Les recherches en la matière se sont employées à reconstruire les paysages anciens, à examiner des éléments naturels, faunistique ou floristique, et leurs évolutions, ou encore à analyser le rôle de facteurs environnementaux perturbateurs comme les épidémies, les crises de subsistance, les catastrophes naturelles, etc.
En faire l’histoire implique aussi de faire celle de ses relations avec l’homme, qui agit sur cet environnement, s’en sert et donc dépend de lui, et qui le met souvent en lien avec le sacré. Pourtant, religion et environnement ont peu fait l’objet de réflexions historiques communes. L’examen de leur relation intrinsèque et la place de l’un dans la conception, théorisation et appréhension de l’autre ont été peu abordés encore. Pourtant il apparaît dès la première lecture que certains rituels visaient au contrôle des éléments naturels les plus imprévisibles, ou que les caractéristiques de l’environnement naturel ont été déterminantes dans le choix de l’emplacement de sanctuaires ou dans la formation de certains récits mythiques.
Cette relation entre l’environnement et la religion, entre le naturel et le divin, devrait faire l’objet de réflexions plus larges et plus ambitieuses. C’est pourquoi nous proposons, avec ce colloque, d’aborder cette relation sous trois angles de recherche principaux :
Axe 1 : INTERPRÉTER l’environnement naturel par le religieux, ou APPRÉHENDER le religieux par l’environnement naturel. Ce premier axe interrogera cette lecture ancienne de l’environnement par la religion (et réciproquement), pour en proposer des exemples, en préciser les contextes et les modalités, mais aussi les limites.
Axe 2 : AGIR sur l’environnement naturel par le recours au religieux, ou AGIR sur le divin par le recours au naturel. Cet axe et ses exemples interrogeront les spécificités, les différences ou les similitudes des modalités d’action du religieux sur l’environnemental et de leurs réciproques.
Axe 3 : COMPRENDRE l’environnement naturel par le biais des dieux, ou THÉORISER les dieux par l’observation de la nature. Les éléments de cet axe soulèveront la question du degré de séparation, ou de superposition, des notions de divin et de « nature », dans la philosophie, dans les mythes et dans les mentalités des Anciens.
Les propositions de communications sont à envoyer à l'adresse :
Date limite de candidature : 30 septembre 2024
Contact :
Le 6 décembre 2024 se tiendra l’Assemblée Générale de l’Association Française d'Histoire Economique (AFHé) à l’Humathèque Condorcet d'Aubervilliers. À cette occasion, l’AFHé, en collaboration avec le laboratoire CREW (Center of Research on the English-speaking World, EA4399), a décidé d’organiser une session de trois heures consacrée à la discussion des travaux de quatre jeunes chercheurs en histoire économique.
L’appel à communications est ouvert à toutes les recherches en histoire des faits économiques sans restriction de période, et à toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Peuvent candidater toutes les personnes inscrites en doctorat, en France ou dans un pays francophone, et tous les postdoctorants ayant fait leur doctorat en France ou dans un pays francophone et ayant soutenu leur thèse après décembre 2022.
Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse
À l’issue des présentations, le comité directeur de l’AFHé récompensera la meilleure communication par un prix d’un montant de 250 €.
Date limite de candidature : 30 septembre 2024
Contact :
Ce prix récompensera un mémoire de recherche de Master / Maîtrise francophone, spécialisé dans l’étude de la guerre et du fait militaire, dans toutes ses thématiques, ses périodes et ses approches disciplinaires, sans condition de nationalité ou de rattachement académique. Un premier prix, d’un montant de 1000 $ CAD, et un second prix, d’un montant de 500 $ CAD, seront décernés à la fin du mois d’octobre 2024 lors du colloque jeunes chercheurs et chercheuses « Réguler, juger et réhabiliter. Le droit, la justice et la guerre de l’Antiquité au XXIe siècle » à Montréal (Canada). Les lauréates et lauréats auront ensuite la possibilité, si elles et ils le souhaitent, de présenter leurs travaux dans le cadre des différentes activités « jeunes chercheurs et jeunes chercheuses » de l’équipe. L’ensemble des participantes et participants au concours est chaleureusement invité à rejoindre le GRHG.
Le prix d’Études sur la guerre et le fait militaire est ouvert à tous les étudiants et à toutes les étudiantes sans condition de nationalité, d’établissement d’origine, de discipline ou de période historique.
Les candidats et candidates doivent néanmoins :
- avoir achevé un mémoire de recherche de Maîtrise / Master 2 portant résolument sur l’étude de la guerre et du fait militaire, déposé (dépôt définitif), et le cas échéant soutenu, entre le 1er octobre 2023 et le 1er octobre 2024. Le Master 1 n’est pas éligible.
- avoir rédigé ce mémoire dans son intégralité ou pour une part significative en français.
Date limite de candidature : 1er octobre 2024
Contact :
L’École française de Rome propose chaque année un dispositif de bourses mensuelles destiné à assurer l’accueil temporaire de jeunes chercheurs dont les travaux nécessitent un séjour en Italie. Ces bourses ont pour mission principale d'accompagner les jeunes chercheurs afin de leur permettre de mener à bien leurs travaux dans de bonnes conditions et de compléter leur formation à la recherche.
Deux dispositifs sont proposés :
- Des bourses sont ouvertes à des doctorantes et des doctorants : elles sont destinées à soutenir leurs recherches, en priorité au cours des premières années de thèse ;
- Des bourses dites « sénior » s’adressent aux titulaires d’un doctorat des pays du Maghreb et des pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique.
Les domaines concernés par cet appel à candidature sont les suivants : l’histoire, l’archéologie, la géographie, l’urbanisme, la sociologie, l’anthropologie, le droit, l’histoire de l’art, les lettres, la philosophie et plus généralement les sciences humaines et sociales.
Pour un séjour de bourse au premier semestre 2025, la réception des dossiers de candidature est ouverte.
Date limite de candidature : 30 septembre 2024, 12 h (heure de Paris)
Dans le cadre du soutien à la mobilité internationale, le CNRS Sciences humaines & sociales et l’École française de Rome (EFR) proposent aux chercheur(e)s, enseignant(e)s-chercheur(e)s et ingénieur(e)s de recherche des unités de recherche dont le CNRS est tutelle ou cotutelle, une aide pour la réalisation d’actions de recherche en 2025.
L’aide accordée a pour objet le financement de missions comprises entre 3 et 9 mois durant l’année civile 2025. Elle concerne toutes les disciplines en lien avec les missions de l’EFR et tous les types de missions de recherche (collaboration internationale, travail de terrain, consultation de sources, montage de projet, rédaction d’ouvrage ou d’article en collaboration).
Durant son séjour, le/la « chercheur(e) résident(e) » participe à la vie scientifique de l’institution. Il est donc souhaitable qu’il/elle inscrive son projet personnel de recherche explicitement dans l’un des six axes de recherche développés par l’École française de Rome. De même le projet doit venir dans toute la mesure du possible en appui à l’un des programmes de l’EFR. Pour cette raison, il est recommandé de prendre contact avec les porteurs du programme éventuellement concernés afin de pouvoir justifier de leur accord dans le dossier de candidature.
Date limite de candidature : 30 septembre 2024, 12 h (heure de Paris)
Nous avons le plaisir de vous annoncer l'ouverture du Prix Antiquité Avenir qui s'adresse aux classes du secondaire.
Le thème retenu pour 2024-2025 est le suivant : "Explorer".
Il peut se prêter à une double lecture dans la perspective de projets dont l'ambition est de mettre en valeur et de diffuser les connaissances, l'histoire, les langues, arts ou cultures de l'Antiquité, sans limite géographique.
Tout d'abord, il est possible d'envisager les moyens, les techniques et les ambitions des explorations antiques. Ainsi, cette première piste se prête à interroger les savoirs scientifiques (quelles connaissances géographiques ou astronomiques les Anciens avaient-ils ?), techniques (quels outils ? quels moyens de transport ? quelles techniques pour se repérer dans l'espace ?) ou encore philosophiques (quelles représentations de l'altérité ou de l'étranger ?) impliqués par l'exploration. Les modalités du voyage, de la quête, de l'exil et du pèlerinage constituent autant de manière d'explorer les espaces, dans une démarche d'enquête, que de vivre un voyage intérieur, impliquant sur une forme d'introspection. À l'occasion, les catégories botaniques, zoologiques ou anthropologiques de l'ailleurs peuvent être envisagées comme autant de pistes de l'enquête, tandis que l'imaginaire des marges, des frontières ou des confins constituent un triptyque opératoire dans les mentalités et les religions des peuples antiques. En dernière analyse, explorer peut se résoudre dans la dialectique entre la découverte d'un ailleurs supposant un déplacement et la prise en compte d'un milieu vécu comme familier qui peut faire l'objet d'une redécouverte exploratoire, au prix d'un décentrement.
Une deuxième piste peut également être investie à l'occasion des réalisations répondant au thème retenu cette année, en lien avec les techniques et les savoirs épistémologiques que requiert l'étude des temps anciens, comme l'Antiquité. Les savoirs et les techniques que mobilise tout antiquisant relèvent bien souvent d'une forme d'exploration, qu'il s'agisse de scruter les textes littéraires ou épigraphiques, d'entrer dans une démarche de traduction ou de comprendre les civilisations du passé à travers les disciplines fondamentalement exploratoires que sont l'archéologie ou l'anthropologie et la sociologie des peuples antiques. Les sociétés antiques nous fournissent un double point de vue, soit qu'elles nous paraissent semblables dans un miroir tendu à nos réalités, soit qu'elles incarnent une altérité radicale, impliquant de toute façon une forme d'exploration.
Ces quelques pistes n'ont pour but que de souligner la diversité des approches possibles et en aucun cas de les réduire ou de les limiter. Le jury appréciera les approches originales, sans se limiter aux propositions énoncées ici.
Date limite de candidature : 5 novembre 2024
Contact :
En 2023, le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques a abordé les notions de rupture et d’effondrement. De nombreuses communications présentées au cours de ce congrès ont montré que ces phénomènes de rupture et de disparition (qu’il s’agisse des espèces animales, des empires ou des institutions qui régissent la vie quotidienne de nombreuses populations) aboutissent très rarement à un chaos total. Aux phases de déclin et de destructions succèdent souvent des périodes de reconstruction et de renaissance dans lesquelles les sociétés retissent des liens, réparent des ruines, renouvellent des institutions, relancent l’économie.
Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques de 2025 se propose d’aborder ces perspectives d’action refondatrice qui scandent l’histoire de la terre, de l’humanité et des sciences tout autant que les périodes de rupture et de destruction. Plutôt que les effets et les conséquences, on analysera les contextes et les processus qui se définissent par trois verbes d’action : reconstruire, réformer, refonder.
Date limite de candidature : 18 octobre 2024
Contact :
L’AFHé (Association Française d’Histoire Économique) et le RUCHE (Réseau Universitaire de chercheuses et chercheurs en histoire environnementale) souhaitent encourager la recherche croisant histoire économique et histoire environnementale. Ils proposent de soutenir un Master 2 par une bourse de 1000 €.
Les travaux faisant l’objet de la candidature à la bourse peuvent relever de diverses disciplines de sciences humaines et sociales, mais doivent présenter une dimension historique et être rédigés en langue française. Ils peuvent concerner toutes les périodes de l'histoire.
Ce soutien s’adresse aux étudiantes et étudiants de toutes nationalités inscrits l'an prochain en master 2 dans une université ou dans un établissement supérieur public français, à l’exception des fonctionnaires recevant déjà une rémunération pour leurs études.
Date limite de candidature : 26 octobre 2024
L'Association Française d'Histoire Economique (AFHé) a décidé lors de son dernier comité directeur de la création de deux bourses à destination des jeunes chercheuses et chercheurs.
- La première, la bourse Pierre Léon, d'un montant de 800 euros, sera attribuée à des doctorantes et doctorants, ou à des titulaires de thèses ne bénéficiant pas d'un poste dans l'enseignement supérieur, afin de financer leur participation à des congrès ou colloques à l'étranger. Deux bourses seront attribuées chaque année.
- La seconde, la bourse Ernest Labrousse, d'un montant de 1000 euros, sera attribuée à des étudiantes et étudiants en M2 ou en doctorat, afin de financer une campagne de recherche en archives. Deux bourses seront attribuées chaque année.
Les candidatures devront être envoyées au secrétariat de l'AFHé à l'adresse suivante :
Date limite de candidature : 15 octobre 2024
Contact :
Le colloque est organisé par Philippe Depreux (Université de Hambourg), Karine Sion-Jenkis (Université Bordeaux Montaigne) et Nicolas Patin (Université Bordeaux Montaigne).
L’Université de Hambourg et l’Université Bordeaux-Montaigne, qui célèbreront en 2025 le dixième anniversaire du cursus franco-allemand d’Histoire « HamBord » agréé et soutenu par l’Université franco-allemande, organiseront du 19 au 21 juin 2025, dans la bibliothèque du Warburg-Haus (Heilwigstraße 116, 20249 Hambourg), un colloque international à l’attention des doctorants et jeunes docteurs sur le thème de la référence à l’Histoire comme mobile d’action, toutes périodes confondues (Histoire ancienne, médiévale, moderne et contemporaine).
L’objet de ce colloque est, dans le cadre d’une réflexion sur l’histoire et le devenir de l’Europe, de considérer comment le regard porté sur le passé a motivé hier et motive encore aujourd’hui prises de positions, projets et actions. Souvent, la référence au passé a été instrumentalisée pour créer des conflits, justifier des guerres ou alimenter des antagonismes. Ce n’est toutefois qu’un aspect de la réalité historique. L’ancien président de la République française Georges Pompidou était d’avis que « les peuples heureux n'ont pas d'histoire » : de fait, on a moins étudié les moments où le passé était utilisé pour forger des projets communs. Cette rencontre voudrait donc contribuer en partie à combler aussi cette lacune.
On s’intéressera tant à la perception du passé aux divers échelons de la société (du citoyen lambda aux hommes et femmes politiques et autres personnes publiques) qu’à la manière dont on s’est exprimé et on s’exprime sur ce thème (quel que soit le mode de communication : écrit, pictural et/ou sonore) et à la réflexion historiographique susceptible d’alimenter opinions et prises de position ou, au contraire, de s’en distancer. Une attention plus particulière sera portée à l’Allemagne et la France, mais il ne s’agit en aucune cas d’une démarche exclusive : le champ d’investigation porte sur toute l’Europe et des contributions intégrant une réflexion sur l’histoire de pays tiers sera la bienvenue.
Ce colloque sur la référence à l’Histoire comme mobile d’action est donc consacré à la fois aux usages du passé (quel qu’en soit le support ou le mode), aux usages de l'histoire (comme récit du passé) et à l’historiographie (comme science du passé), depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, qu’il s’agisse, pour les acteurs et actrices, de former des desseins belliqueux ou pacifiques, pragmatiques ou utopiques… Il s’agit de mieux comprendre la fabrique de l’Europe dans sa dimension historique et de réfléchir à son possible devenir.
La durée des communications, en français, en allemand ou en anglais, sera de 30 minutes ; dans le cadre d’un atelier spécifique dédié aux élèves de première et terminale de Hambourg et de ses environs et aux étudiants du cursus « HamBord », les participants auront également l’occasion de discuter de leur thème de recherche avec un public plus
jeune. Les frais de transport et l’hébergement des intervenants seront pris en charge ; à cette fin, les organisateurs déposeront notamment une demande de subvention auprès de l’Université franco-allemande.
Toutes celles et ceux qui souhaitent contribuer au colloque « la référence à l’Histoire comme mobile d’action » en y présentant une communication sont invités à envoyer aux trois adresses de contact indiquées à la fin de cette annonce les documents suivants :
– curriculum vitae ;
– résumé de la thèse (en préparation ou soutenue depuis moins de six ans) ;
– titre de la communication proposée avec présentation succincte de sa teneur.
Date limite de candidature : 15 septembre 2024
Contact :
La revue Gaia lance un appel à propositions pour la coordination de dossiers thématiques destinés à être publiés dans le numéro 28 en juin 2025, et dans le numéro 29 en juin 2026. Elle privilégie la publication de dossiers coordonnés par des personnes extérieures à son Comité éditorial, sans exclure la collaboration avec un membre de ce Comité.
Conformément à l’esprit de la revue, le choix de la thématique est très ouvert : le dossier peut porter sur l’histoire, la littérature, la linguistique ou l’archéologie de la Grèce archaïque, être en lien avec le sujet de recherche du coordinateur ou de la coordinatrice, avec celui d’un groupe de travail, avec une actualité éditoriale ou un événement académique, etc. Un intérêt particulier sera porté aux thèmes permettant le dialogue entre disciplines.
Il est recommandé que le coordinateur ou la coordinatrice diffuse un appel à contributions sur la thématique choisie, en utilisant le site de la revue et d’autres moyens de communication, afin de saisir toutes les occasions d’élargir le réseau scientifique.
Chaque dossier doit comprendre six articles au minimum pour être publié. Il est souhaitable de viser un total d’une dizaine d’articles de 50 000 signes chacun.
Dates limites de candidature :
- pour le numéro 28 de 2025, avant le 1er juin 2024
- pour le numéro 29 de 2026, avant le 1er octobre 2024
Contact :
Le programme est dirigé par Frédéric Worms (ENS), Anca Dan (CNRS-ENS) et Christine Mauduit (ENS).
Le programme « Humanités dans le texte », porté par l’ENS-PSL, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale et les associations CNARELA et APLAES a pour but de constituer une bibliothèque de modules pédagogiques transdisciplinaires, composés de textes, d’images et de vidéos, destinés à venir en appui à l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité. Ces modules sont créés par des enseignants, des chercheurs, des spécialistes de différents domaines à partir d’un texte latin et grec, reproduit en original, traduit et commenté selon différentes perspectives d’intérêt scientifique et sociétal.
Une journée de présentation des projets réalisés sera organisée à l’ENS, le deuxième samedi de décembre.
Date limite de candidature : 31 mai 2024
Contact :