Les éditions Classiques Garnier ont créé une nouvelle collection intitulée « Histoire des Antiquités ». Comme son nom l'indique, la collection accueille des monographies et ouvrages collectifs consacrés aux mondes anciens, dans toutes leurs diversités documentaire et thématique. Elle entend refléter la vitalité des sciences de l’Antiquité en alliant érudition et questionnement problématique. Une place particulière est faite aux ouvrages réfléchissant sur la longue durée de la période antique.
Les manuscrits de toute taille sont examinés, avec toutefois une contrainte assez forte quant au nombre d'illustrations figurées. Les Classiques Garnier proposent un processus éditorial rapide (en moyenne 6 mois entre l'acceptation du manuscrit et sa publication) et un réseau de diffusion large.
Toutes les demandes d’informations et les propositions de manuscrit peuvent être adressées à
La revue Archimède. Archéologie et histoire ancienne ouvre un appel à dossier pour ses prochains numéros (proposition à soumettre aux printemps-été, articles et dossier à rendre en septembre de l'année N, numéro à paraître en juin de l’année N+1 ; contacter au plus tôt la revue pour présenter le projet).
Archimède. Archéologie et histoire ancienne est une revue scientifique spécialisée dans le domaine de la recherche en archéologie et en histoire (de la préhistoire à Byzance et le monde islamique médiéval, Europe-Méditerranée). Sa spécificité réside dans l’importance accordée aux collaborations scientifiques entre historiens, archéologues et philologues, en particulier par une ouverture aux champs des sciences sociales et de l’anthropologie culturelle. Grâce à un fort investissement dans la qualité de la démonstration visuelle (plans, cartes, dessins, modèles, photographies), elle se distingue comme un support de publication idéal pour mettre en valeur la réflexion scientifique et l’analyse des documents archéologiques et iconographiques.
Les contributions sont évaluées selon une double expertise en aveugle : elles disposent d’un identifiant DOI et sont automatiquement déposées sur les archives ouvertes HAL-SHS. Pour toute proposition de dossier ou d’article, contactez la direction de la revue :
Le comité d’organisation du colloque est composé de Caroline Husquin (HALMA, UMR 8164, Université de Lille), Sonia Mzali (HALMA, UMR 8164, Université de Lille) et Lucie Salamor (HALMA, UMR 8164, Université de Lille).
Le projet « Ama-Mater : regards croisés sur les maternités antiques » (2023-2025) a pour ambition d’étudier les représentations et les réceptions de figures maternelles antiques, de l’Antiquité à nos jours.
Le colloque aura lieu au Palais des Beaux-Arts de Lille les 11, 12 et 13 juin 2025. L’hébergement ainsi que les repas sur la durée du colloque sont pris en charge par l’équipe organisatrice. Les frais de transport pourront être pris en charge pour les jeunes chercheurs et chercheuses participant au colloque et ne pouvant recevoir le soutien d’une unité de recherche de rattachement.
Date limite de candidature : 20 décembre 2024
Contact :
Pour la 8e année consécutive, les membres de l’École française de Rome proposent un atelier d’initiation à la recherche à destination des étudiantes et étudiants de Master. Il sera consacré aux nouvelles approches de l’histoire et de l’archéologie urbaines entre Antiquité et Moyen Âge, en prenant Rome comme cas d’étude privilégié tant il s’agit d’un laboratoire particulièrement dynamique pour cette thématique.
Les études sur l’Urbs ont largement été consacrées à sa topographie : l’enjeu était de restituer, au fil du temps, ses contours, la localisation de ses monuments, la trame viaire et les circulations qui la traversent ou encore les réseaux d’infrastructures publiques qui la desservent. Cette approche, enrichie par l’utilisation de nouvelles technologies comme les systèmes d’information géographique ou la restitution virtuelle, est aujourd’hui encore très féconde.
Sur le plan méthodologique, la ville de Rome antique et médiévale se prête en effet particulièrement bien à une réflexion sur les apports du croisement documentaire, vues l’importance et la diversité des sources à notre disposition, des vestiges construits aux sources épigraphiques, littéraires, juridiques ou iconographiques, en passant par les archives cartographiques. Elle est par ailleurs un terrain d’étude privilégié pour une lecture du paysage urbain sur le temps long, marquée par des occupations et des réoccupations continues entre Antiquité et Moyen-Âge dont témoignent des sites à la stratification particulièrement riche, telle la Crypta Balbi sur le Champ de Mars.
L’objectif de cet atelier est de proposer un panorama de ce renouveau historiographique et méthodologique dans la manière de faire l’histoire de la ville, à partir de l’exemple romain. La formation visera à :
- présenter les nouvelles approches de l’histoire urbaine pour une analyse à la fois spatiale et sociale de la ville de Rome : approche « par le bas »/« from below », histoire sensible de la ville, etc.
- s’intéresser à la représentation de la ville de Rome, depuis l’Antiquité, à travers les sources cartographiques (Forma Urbis, cartes du XVIe siècle) qui documentent la fabrique urbaine au cours du temps et que l’on peut réétudier au prisme des méthodologies actuelles (digitalisation, méthode régressive)
- initier les participantes et participants aux nouvelles méthodes d’acquisition et d’exploitation des données spatiales pour appréhender et restituer les paysages urbains : outils de la « space syntax », SIG, prospections géophysiques, restitutions 3D, etc.
- réfléchir à la patrimonialisation de la ville et aux regards contemporains que l’on peut porter sur la mise en valeur des vestiges des occupations antique et médiévale.
L’atelier mêlera des présentations par un vaste panel d’intervenantes et intervenants spécialistes de la thématique, des travaux pratiques à partir de sources ou d’outils spécifiques et des visites de sites archéologiques, de collections muséales et d’archives. Il sera également l’occasion d’échanger avec les étudiantes et étudiants sur leur sujet de recherche et leur problématisation, les éventuelles difficultés méthodologiques rencontrées en lien avec la manipulation des sources urbaines et la manière d’appliquer les approches présentées pendant la formation à leurs propres travaux.
La formation est ouverte aux étudiantes et étudiants inscrits en master 1 ou 2 en archéologie, histoire ou histoire de l’art dans une université française et dont les recherches s’inscrivent dans les problématiques évoquées supra sur la ville antique ou médiévale, que leur terrain d’étude soit Rome ou non. Les langues utilisées seront l’italien et le français : afin de pouvoir suivre la formation, les participantes et participants doivent être en mesure de comprendre l’une et l’autre langue (les organisateurs pourront traduire si besoin les échanges).
Date limite de candidature : 13 décembre 2024, à 12 h (heure de Rome)
Contact :
L’École française de Rome recrute des membres scientifiques qui se consacrent à des travaux de recherche dans les domaines relevant de l'établissement, en histoire, archéologie et sciences sociales, répartis en trois sections (Antiquité - Moyen Âge - Époques moderne et contemporaine).
Les membres scientifiques sont sélectionnés sur un projet post-doctoral. Ainsi, les doctorants doivent avoir suffisamment avancé leur thèse au moment de leur candidature pour pouvoir initier le projet post-doctoral pour lequel ils ont été recrutés dès les premiers mois de leur prise de fonction à l'EFR. En conformité avec la mission de formation à la recherche de l’EFR, la commission d’admission examine avec une attention particulière les dossiers émanant de chercheurs en début de carrière.
Pour l’année 2025-2026, dix-huit postes de membres de l’École française de Rome seront vacants ou susceptibles d’être vacants. Les nominations sont prononcées pour une durée d’une année à compter du 1er septembre 2025, et jusqu’au 31 août 2026. Elles peuvent être renouvelées, sur avis de la commission de recrutement, pour une deuxième et, éventuellement, pour une troisième année consécutive.
Date limite de candidature : 9 décembre 2024, à 12 h (heure de Rome)
La revue Ktèma publie des dossiers thématiques et des varia portant sur l’histoire, la littérature et l’archéologie de la Grèce, de Rome, du Proche-Orient et de l’Égypte antiques. Chaque numéro fait place à un ou des dossiers thématiques, ainsi qu’à des contributions isolées publiées dans la rubrique des varia. Dans les deux cas, les articles font l’objet d’une double expertise extérieure sous forme anonyme.
La date limite pour soumettre un article à paraître dans les varia du volume 50 (2025) est fixée au 31 janvier 2025.
Les chercheurs qui souhaiteraient proposer un dossier thématique pour Ktèma 51 (2026) sont invités à prendre contact avec la direction de la revue, à l’adresse mail indiquée ci-dessous.
Date limite de candidature : 31 janvier 2025
Contact :
Centre de recherche conjoint de la Universidad Autonoma de Madrid et la Casa de Velázquez, le MIAS a été admis en avril 2019 comme membre de plein droit du prestigieux réseau NetIAS (Network of European Institutes for Advanced Study). Il a pour objectif de renforcer et internationaliser la recherche, notamment en Sciences Humaines et sociales, à travers la mise en place d’une politique d’invitation de chercheurs de haut niveau. Pour cela, le MIAS propose un appel à candidatures ouvert. Les chercheurs résidents, sélectionnés au travers d’un processus d’évaluation rigoureux, disposent d’une grande autonomie dans le développement de leur projet de recherche, et échangent régulièrement à l’occasion de rencontres interdisciplinaires, entre eux mais également avec les communautés scientifiques locale, régionale et nationale.
La communauté scientifique du MIAS est composée d’environ 30 chercheurs, en Sciences Humaines et Sociales, dont le séjour à Madrid peut varier de 3 mois à 3 ans.
Plusieurs appels à candidatures sont ouverts tout au long de l’année universitaire.
La revue, dédiée aux sciences historiques de l’Antiquité et publiée par l’Associazione Nazionale per gli Interessi del Mezzogiorno d'Italia, prépare son prochain numéro.
Les propositions d’articles et de recensions, ainsi que les demandes de renseignements, sont à envoyer à l’adresse indiquée ci-dessous.
Date limite de candidature : 31 janvier 2025
Contact :
L’atelier de formation est organisé par Dario Mantovani (Collège de France) et Hélène Ménard (Université Paul-Valéry Montpellier 3, EA 4424 – CRISES).
Le droit représente une composante essentielle du monde romain. L’étude des textes juridiques permet de mettre en lumière une logique argumentative propre au droit et d’identifier les valeurs qui régissent les décisions des juristes et des législateurs, mais permet aussi de s’approcher au plus près d’un certain nombre de réalités historiques. Il s’agit de sources variées (littéraires, épigraphiques, papyrologiques) qui révèlent l’évolution de la pensée juridique, les principes du droit, ses modalités d’application. Elles laissent également entrevoir des données économiques, des modes de vie, des pratiques sociales. Les textes juridiques constituent donc une documentation riche et utile pour les historiens, qui attend en partie d’être exploitée. Mais une question de méthode se pose : dans quelle mesure peut-on considérer les textes juridiques comme un miroir fiable des réalités économiques, sociales et politiques ? Surtout comment s’orienter parmi la variété des sources, des genres et des éditions des textes juridiques ?
Fondé par Jean-Louis Ferrary, Dario Mantovani et Hélène Ménard en 2017, l’atelier vise à familiariser les participants avec les principaux textes du droit romain et les problèmes de méthode qu’ils suscitent, à partir de leur lecture directe et suivie. La littérature juridique constituera le premier champ d’exploration, à partir du Digeste : nous nous demanderons ainsi ce qu’est un juriste à Rome, comment se fait le droit, quelle est la nature des différents genres littéraires, quelles sont les éditions de référence. Les constitutions impériales, à partir de la Mosaicarum et Romanarum legum Collatio et des Codes, formeront le deuxième terrain de travail.
Les séances se tiendront dans les salles de conférences et de séminaire de la Place Navone et dans la Bibliothèque Volterra. Constituée à partir du dépôt confié à l’École française de Rome par le grand romaniste Edoardo Volterra, ses extraordinaires fonds ancien et moderne permettront de réfléchir à la transmission des textes antiques et à leur traversée de la culture européenne. L’étude du droit romain, sous la forme des livres dans les rayons de la bibliothèque Volterra, permettra de rendre visible et immédiatement accessible un parcours dans l’histoire de l’historiographie.
La formation sera assurée par Dario Mantovani et Hélène Ménard. Un intervenant, choisi chaque année parmi les chercheurs impliqués dans un projet de recherche international, dans un projet éditorial ou disposant d'une expertise spécifique et complémentaire, sera invité afin d’illustrer ses recherches et d’initier les élèves à la présentation de projets novateurs. Thibaud Lanfranchi, maître de conférences à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, spécialiste de l'histoire politique, sociale et institutionnelle de la République romaine, participera à l’édition 2025 et traitera le sujet des sénatus-consultes (leur forme, leur valeur normative et leur transmission).
La séance finale du vendredi 20 juin sera consacrée à la mise en pratique par les participants, organisés par groupes, des méthodes acquises sur l’analyse des sources juridiques.
L’atelier s’adresse aux jeunes chercheurs (Master 2e année, doctorants, post-doctorants), spécialistes d’histoire romaine et médiévale, de philologie ou de droit, et plus généralement à tout jeune chercheur souhaitant se familiariser avec les sources du droit romain pour son sujet de recherche ou pour développer sa connaissance d’une documentation de première importance.
Les langues utilisées, par les intervenants comme par les participants, seront l’italien et le français. Un niveau B2/C1 doit être acquis dans ces deux langues. L’École française de Rome attribue des bourses qui prennent en charge les frais de séjour (hébergement et déjeuners) ; les frais de transport restent à la charge des participants.
Date limite de candidature : 15 janvier 2025 à 12h (heure de Rome)
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Les historiens de l’art et les archéologues qui travaillent sur les édifices de culte s’intéressent à des formes et des techniques architecturales, à des décors, peints et/ou sculptés, mais ils tentent aussi de restituer les rituels et les circulations qui s’y déroulèrent.
L’édifice et sa périphérie constituent un espace sacré, délimité par une frontière, matérielle ou symbolique, qui marque la séparation avec l’espace profane. Ce territoire qui appartient à la divinité est soumis à un ensemble de règles et d’usages qui régissent la pratique rituelle, qui est elle-même étroitement liée à l’espace : gestes, sacrifices, prières, cheminements prennent place en des emplacements définis, dont l’architecture et le décor précisent souvent l’identification et la fonction. Les seuils, qui matérialisent le passage d’un espace à un autre, sont aussi la traduction architecturale des frontières qui interviennent dans le rituel. Ils marquent l’accessibilité à un espace ou, au contraire, l’interdiction ou la restriction à certains groupes de la société ou au personnel religieux pour les espaces les plus sacrés. Ils matérialisent différentes gradations de sacralité, appelant certains gestes, certaines prières ; leurs abords peuvent faire l’objet de dispositifs architecturaux et de décors spécifiques (reliefs, sculpture architecturale, statues).
L’enjeu pour les chercheurs qui étudient les sociétés antiques et médiévales, leurs croyances, leurs cultes et leurs pratiques rituelles, est de restituer une spatialité fonctionnelle et symbolique en analysant les structures architecturales, les décors, le mobilier, les textes (littéraires et épigraphiques), les sources normatives et les sources de la pratique. Le travail de recherche peut se heurter à plusieurs difficultés méthodologiques, qu’il s’agisse du caractère lacunaire des vestiges conservés, de la stratification des utilisations sur le temps long, de la correspondance complexe entre le vocabulaire utilisé par les auteurs anciens et les objets et espaces observés, du manque de textes ou, au contraire, de la disparition de certains édifices, connus uniquement par des sources écrites.
Pour ce numéro de la revue Frontière·s, consacré aux frontières du sacré de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge, différentes thématiques pourront être abordées, à partir d’études de cas ou de synthèses sur un corpus, ici listées de manière non exhaustive :
- l’établissement de normes sur l’accès des différents espaces des édifices de culte ;
- l’interprétation parfois complexe de la terminologie employée dans les sources écrites pour distinguer différents espaces ;
- l’approche croisée de vestiges conservés et de sources textuelles ;
- la restitution de structures de séparation plus au moins autonomes par rapport au gros œuvre (portes, tentures, chancels, jubés, grilles, clôture…), qui peuvent connaître des variations liées à la nature du culte, au calendrier religieux, mais aussi à l’évolution sur le temps long des pratiques liturgiques ;
- l’aménagement des seuils et des passages (sculpture, décoration architecturale, inscriptions topiques) ;
- la restitution des perceptions sensorielles des cérémonies au sein d’un espace donné ;
- la périodisation de l’histoire d’un édifice au regard de l’évolution de l’organisation spatiale du sacré.
Date limite de candidature : 31 mai 2025
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Le « Consorzio Interuniversitario Gérard Boulvert per lo studio della civiltà giuridica europea e per la storia dei suoi ordinamenti », en accord avec la Revue Index, conformément à l’invitation formulée par les institutions et les chercheurs italiens et étrangers, lance l’appel pour le « Treizième Prix international de droit romain Gérard Boulvert ».
L’initiative vise à encourager le développement de la recherche en droit romain et à signaler, sous le nom de Gérard Boulvert, les travaux de jeunes chercheurs, de toutes nationalités, publiés durant les trois dernières années.
Date limite de candidature : 31 décembre 2024
Contact :
Le programme est dirigé par Frédéric Worms (ENS), Anca Dan (CNRS-ENS) et Christine Mauduit (ENS).
Le programme « Humanités dans le texte », porté par l’ENS-PSL, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale et les associations CNARELA et APLAES a pour but de constituer une bibliothèque de modules pédagogiques transdisciplinaires, composés de textes, d’images et de vidéos, destinés à venir en appui à l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité. Ces modules sont créés par des enseignants, des chercheurs, des spécialistes de différents domaines à partir d’un texte latin et grec, reproduit en original, traduit et commenté selon différentes perspectives d’intérêt scientifique et sociétal.
Une journée de présentation des projets réalisés sera organisée à l’ENS, le deuxième samedi de décembre.
Date limite de candidature : 31 mai 2024
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