La note DGRH n° 5 – Mai 2022 sur les enseignants contractuels, a été publiée le 30 juin dernier et est consultable sous ce lien. En voici les principaux résultats.
▪ Total d’enseignants contractuels : Le nombre d’enseignants contractuels « oscille autour de 19 000 depuis 2015. Après une période de forte croissance entre 2000 et 2010 (+ 23%, soit jusqu’à 24 000 contractuels recensés), les effectifs ont diminué progressivement jusqu’en 2015 avant d’osciller autour de 19 000 ». Les emplois d’enseignants titulaires (professeurs des universités, maîtres de conférences, enseignants du second degré) étant stabilisés autour de 62 500 depuis 2015, le rapport contractuels/titulaires est donc de 1/3 environ.
▪ Répartition par catégories : « Les doctorants contractuels avec mission d’enseignement (35%) et les ATER (25%) sont les enseignants contractuels les plus nombreux, suivis des enseignants associés et des contractuels LRU (respectivement 12%), des contractuels sur emplois vacants du second degré (8%), des lecteurs et maîtres de langues (5%) et des enseignants invités (3%) ». En LSHS, la répartition est respectivement de 23%, 30%, 15%, 17% et 1%.
▪ Répartition par grands secteurs disciplinaires : « La plus forte proportion d’enseignants contractuels se concentre en Droit-Économie-Gestion (29%), viennent ensuite les Lettres-Sciences
humaines (23%), les Sciences-Techniques (18%) et les sections de santé (13%) ».
▪ Baisse des contrats doctoraux avec mission d’enseignement : « Les doctorants qui doivent assurer un service d’enseignement ne représentent plus que 38% du total des doctorants contractuels, contre 54% en 2013. Ils se répartissent de la sorte : 44% en Sciences-Techniques, 18% en Lettres-Sciences humaines et 11% en Droit-Économie-Gestion. Pour 26% d’entre eux, la discipline d’enseignement n’est pas connue ».
▪ ATER à temps plein : L’augmentation est nette par rapport à 2005 : 79% en 2021 contre 26% en 2005 ; en 2021, huit recrutements d’ATER sur dix s’effectuent sur des postes « vacants » en remplacement ignants titulaires absents (congé maternité, congé maladie etc.) et 8% sur des postes qui leur sont « réservés ».