Le MEN a publié en novembre 2021 les résultats d'une enquête menée par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) intitulée "Les effets du choix des élèves en lycée général et technologique sur les services des enseignants". L'enquête porte plus exactement sur les effets de la réforme du lycée et l'instauration des spécialités en classe de Première et Terminale. Elle est consultable sous ce lien. Le détail des figures se trouve ici.

Pour l'histoire-géographie, on constatera que, à moyens constants : 

- Dans les spécialités pluridisciplinaires, l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » (DGEMC) qui était uniquement réservée aux élèves de terminale L avant la réforme est désormais accessible à tous les élèves de terminale G. Elle est assurée par des enseignants de SES (40 %), d’économie-gestion (36 %) et d’histoire-géographie (16 %).

- Les professeurs d‘histoire-géographie assurent 14 % d’heures en plus en première et terminale (soit 19 954 heures, le nombre le plus élevé parmi toutes les disciplines). Cet enseignement est en effet resté dans le tronc commun de la voie générale, et ces enseignants assurent très largement la spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ». De plus la proportion d’élèves de première qui choisissent cet enseignement de spécialité a augmenté en 2020 par rapport à 2019, et les élèves de terminale conservent souvent cette spécialité.

- Les professeurs d’histoire-géographie sont 51 % à réaliser davantage d’HSA en 2020 alors que 35 % en font moins.

- Les professeurs d’histoire-géographie effectuent 1,92 HSA en 2020, contre 1,73 en 2018, suite à la création de l’enseignement de spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ».

On notera également que le nombre d'intervenants en Première et Terminale générales a nettement augmenté entre 2018 et 2020. Le MEN indique en moyenne :
- en Première : 30 en 2020 contre 17 en 2018 ;
- en Terminale : 27 en 2020 contre 17 en 2018.