Les noms, les images et les récits sont intimement liés et volontiers polysémiques. En tant qu’éléments d’information sur les dieux, ils véhiculent des fragments de connaissance et constituent autant de tentatives d’interprétation de la complexité multiforme du monde divin. Dans ce que Robert Parker décrit comme un « archipel », les images et les récits sont comme des boussoles qui facilitent la cartographie des dieux. Les différentes contributions rassemblées dans ce volume, traitant des mondes grec et sémitique (les deux principaux domaines abordés dans le projet « Mapping Ancient Polytheisms »), explorent les connexions mais aussi les divergences existant entre ces différentes sémantiques, afin de mettre en évidence les spécificités et les points communs entre langage onomastique et langage iconographique.
L’ouvrage est en libre accès sur le site de l’éditeur.