Mireille Corbier (
Écrire une histoire des femmes en Europe impose des approches nuancées, croisées et complémentaires. En partant d’une sélection de documents tantôt connus tantôt inédits, choisis dans la Préhistoire, l’Antiquité, le Moyen Âge et l’époque moderne, des historiennes et des historiens, mais aussi des spécialistes d’histoire de l’art, de la littérature ou de la philosophie, analysent sur le temps long diverses thématiques de l’histoire des femmes et du genre, en les replaçant dans leur contexte particulier : guerre, migrations, travail, patrimoine, éducation, arts, sciences, religion, corps, violence, misogynie inspirent 14 chapitres couvrant toute l’histoire européenne de l’Antiquité (et le plus souvent depuis la Préhistoire) jusqu’aux révolutions européennes.
L’Antiquité y est particulièrement bien représentée, offrant une mine de commentaires de documents, un accès rapide aux données disponibles (beaucoup plus nombreuses qu’on le croit parfois), un large choix de modèles de méthode d’analyse et d’écriture en Histoire des femmes et du genre, enfin une bonne idée d’ensemble du dernier état de la recherche dans ce domaine.
Cet ensemble de 573 pages et 165 notices, rédigées par une équipe de 125 autrices et auteurs français, européens et américains, est une somme unique qui donne à voir l’histoire des femmes dans toutes ses dimensions, politiques, économiques, culturelles et sociales, et atteste clairement que les femmes, elles aussi, ont fait l’Europe.
Responsables pour l’Antiquité : J.-B. Bonnard, N. Ernoult, S. Lalanne, avec la collaboration d’A. Vasselin.
Autrices et auteurs pour l’Antiquité (outre les responsables cités ci-dessus) : P. Akar, C. Aranegui-Gascó, R. Baudry, N. Belayche, N. Bernard, S. Boehringer, L. Bricault, L. Bruit-Zaidman, B. Carè, H. Castelli, A. Damet, V. Dasen, C. D’Ercole, S. Estienne, G. Frija, D. Gaia, F. Gherchanoc, A. Grand-Clément, R. Guicharrousse, J.-P. Guilhembet, T. Haziza, A. Iriarte, E. Koulakiotis, P. Montlahuc, A. Paradiso, C. Saint-Pierre Hoffmann, P. Schmitt Pantel, V. Sebillotte Cuchet, B. Rossignol, N. Villacèque, M.-C. Villanueva-Puig, F. Villard, S. Wyler, J. Wilgaux
Avec le soutien de l’association Mnémosyne, du labex HaSTEC, des laboratoires ANHIMA, LAMOP et IHMC.
Si de nombreuses publications ont porté sur le statut de la culture hellénique sous la République romaine, les rapports entre les Romains et les Grecs avec lesquels ils avaient des contacts professionnels ou qui faisaient partie de leur entourage proche restent largement inexplorées, y compris le degré de considération ou de mépris que les Romains éprouvaient à l’égard de ces Grecs. C’est donc l’objet de ce livre que de mettre en lumière et d’analyser les relations interpersonnelles que les Romains nouèrent avec des Grecs, à commencer par ceux qui vivaient en Grande Grèce, sur le sol même de l’Italie. Puis, lorsqu’ils commencèrent à remporter des victoires sur les rois hellénistiques, les Romains firent-ils une distinction entre l’hellénisme et le peuple grec qui leur était contemporain pour mieux assumer l’héritage de l’un sans s’encombrer de l’autre ? Firent-ils une différence entre Grecs de Grèce, d’Italie et d’Orient ? Quelles relations les aristocrates romains en particulier avaient-ils avec des Grecs ? Le statut social était-il le facteur prédominant dans le choix de ces formes de sociabilité ? Ces questions trouveront quelques éléments de réponse dans ce premier volume qui traite de la période comprise entre le IVe s. a.C. et la fin de la République, à la toute fin du Ier s. a.C.
Frédéric Hurlet, Auguste et ses aristocrates. Les générations de la révolution romaine, Paris, 2025.
Auguste côtoya au quotidien les aristocrates, qui s’opposèrent à lui ou l’assistèrent, voire le conseillèrent pour l’aider à s’emparer du pouvoir, puis à le conserver. C’est à ce groupe social et à ses relations avec Auguste que ce livre est consacré. Il cherche à faire mieux comprendre comment les aristocrates vécurent en leur for intérieur la chute de la république et l’avènement d’un nouveau régime monarchique en sélectionnant en guise d’échantillon les trajectoires de neuf aristocrates à partir du critère de l’appartenance à une génération, définie comme une expérience commune de vie.
La première génération, celle d’Auguste, fut marquée par les guerres civiles, qui la traumatisèrent. Ses membres eurent à faire des choix quand il s’agit de se rallier à tel ou tel imperator. Il en allait de leur survie et de leur patrimoine. La deuxième génération, née au cours de la décennie qui précéda la bataille d’Actium en 31 av. J.-C. ou qui la suivit, ne connut que la paix civile et la figure du princeps pour la garantir. Son comportement oscilla entre la nécessité de faire l’éloge du prince et celle de défendre le prestige de la famille. La troisième génération, celle des années 10 et de la dernière décennie av. J.-C., se définit par un événement fondateur, la première succession impériale, qui vit Tibère devenir princeps à la mort d’Auguste. Cette dernière époque augustéenne est étudiée à travers le regard d’une matrone et de trois enfants.
Les neuf trajectoires sont les suivantes : L. Munatius Plancus, M. Valerius Messala Corvinus, L. Tarius Rufus, Cn. Calpurnius Piso, Paullus Fabius Maximus, Aemilia Lepida, Domitius, Domitia et Galba quand il était un enfant.
Raconter et comprendre l’histoire économique et sociale de la France, des origines de son peuplement jusqu’aux développements les plus récents, tel est l’objectif qui a rassemblé les quelque soixante-dix spécialistes – historiens, économistes, mais aussi archéologues, préhistoriens, géographes, politistes et sociologues – qui signent collectivement ce texte sous la direction de Catherine Virlouvet et de Pierre-Cyrille Hautcœur.
De la Préhistoire à nos jours, et portant d’abord leur attention sur les ressources, naturelles et humaines, les auteurs envisagent les activités et les échanges, mais aussi les institutions politiques et religieuses en ce qu’elles ont influencé et structuré l’économie et la société française, sur la longue durée, et jusque dans son quotidien. Un portrait original et passionnant de la France et de ceux qui l’ont habitée.
Les actes du colloque qui fut consacré à Athènes en 2022 aux Crises, effondrements et rétablissements de l’autorité séleucide s’inscrivent dans une réflexion de long terme sur le royaume séleucide et son fonctionnement. Cet ouvrage étudie la notion de crise et sa pertinence pour comprendre l’histoire des Séleucides.
Première synthèse de l’histoire des cavaleries grecques à l’époque hellénistique, cette enquête éclaire les dynamiques politiques, militaires et sociales ayant placé la culture équestre au cœur de la formation des États hellénistiques.
Philippe II et Alexandre le Grand ont bouleversé les équilibres politiques et militaires du monde grec classique. En développant une pensée militaire fondée sur la coordination des armes et non sur le primat de l’infanterie, ils ont donné à la cavalerie une importance tactique nouvelle. L’épopée d’Alexandre inaugure une conception de la guerre dans laquelle les chevaux sont des acteurs essentiels, infléchissant la stratégie et la logistique de campagne. Dès lors, la production, la formation et la remonte des chevaux de guerre constituent des enjeux de la construction des royaumes hellénistiques. Les cités emboîtent le pas aux monarchies avec leurs ressources, réformant leurs cavaleries, ce qui implique de trouver des chevaux mais aussi des hommes capables de les monter et de les entretenir. Le consensus social établi entre les autorités civiques et les élites cavalières diffère fortement d’une cité à l’autre en fonction de la culture équestre locale, c’est-à-dire des usages, pratiques et représentations des hommes de cheval mais aussi du cadre politique, économique et social de la cité. Les cultures équestres régionales ont donc en partie déterminé la capacité des cités à développer leurs cavaleries, mais, en retour, les mutations politiques et militaires de l’époque hellénistique ont considérablement influencé la culture équestre des élites en renouvelant leurs pratiques et en l’associant plus fortement qu’avant aux destinées politiques de la cité, à ses valeurs et à son système de représentation.
L’équipe éditoriale de Bellica. Guerre, histoire et sociétés, dans son ensemble, est heureuse de vous annoncer la parution de son second numéro coordonné par Simon Cahanier et Mathieu Engerbeaud, et est particulièrement fière qu’il soit consacré aux jeunes chercheuses et aux jeunes chercheurs.
Il est disponible dès à présent sur le site de la revue (voir lien ci-dessous).
Dans le discours En l’honneur de Rome, l’orateur grec Aelius Aristide pose un regard perspicace et subtil sur l’Empire romain à son apogée (144 après J.-C.). Il loue l’efficacité politique et militaire des autorités romaines, tout en faisant valoir les droits des sujets grecs, grâce à un riche appareil de références culturelles qui se superpose et se combine à l’analyse du présent historique. Cet ouvrage, dont l’importance est reconnue, jette ainsi un éclairage intéressant sur l’histoire de l’Empire romain, sur la vision grecque de Rome et sur les fonctions de l’éloquence épidictique dans la vie politique de l’Antiquité. Cependant, le texte grec n’était plus imprimé en France depuis 1619 et la dernière édition critique, publiée à Berlin, remontait à 1898. Dans la présente édition, la mise en œuvre des méthodes et des instruments actuels de la recherche permet d’offrir un texte nouveau et plus sûr. La traduction cherche à rendre la qualité littéraire du discours ainsi que les significations complexes et, pour une part, obliques qu’il renferme. Un commentaire continu explicite l’interprétation historique, rhétorique et philologique.
Ce volume rassemble les textes de dix communications données à Montpellier entre 2021 et 2023 dans le cadre du séminaire de recherche Ipse Dixit, consacré à l’historiographie des sciences de la Méditerranée antique. Ces contributions en histoire, archéologie, égyptologie ou numismatique abordent chacune une problématique et sa conceptualisation par les chercheurs sur le temps long, dans une réflexion sur la construction d’un concept ou d’une discipline par l’historiographie du siècle dernier, ou plus ponctuellement, par l’analyse de l’apport d’un grand savant actif entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle.
L’ouvrage complet est accessible en accès libre sur CAIRN (articles téléchargeables au format PDF).
Les nouvelles fondations en Italie méridionale constituent un contexte privilégié pour étudier l’organisation des espaces des cités grecques, tant urbains que ruraux. La question de la frontière est ainsi un sujet qui permet d’analyser les différents défis auxquels les citoyens grecs ont été confrontés. Quelle pouvait être la conception des limites de l’occupation des terres par les Grecs dans un contexte colonial ? Y a-t-il une différence de perception de la frontière selon que l’on s’oppose à une autre cité grecque, à une communauté italique organisée en cité comme les Étrusques ou aux populations indigènes d’Italie ayant d’autres formes d’organisation ?
Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage tente d’apporter des réponses en examinant les sources écrites, archéologiques et iconographiques. Hérodote, Diodore et Strabon permettent d’appréhender les conceptions intellectuelles de la frontière et d’analyser un imaginaire où le relief naturel est investi de légendes et de créatures fantastiques. Sont aussi pris en compte les vestiges archéologiques provenant de la campagne de trois cités achéennes, Sybaris, Métaponte et Poseidonia-Paestum, une place d’exception étant réservée au sanctuaire d’Héra de l’embouchure du Sele. La culture matérielle permet de suivre les évolutions et les interactions entre les Grecs et les autres populations, aboutissant à des frontières dynamiques et plurielles.
Le principat d’Auguste est considéré d’ordinaire comme une période unique, caractérisée par la présence de la même personne au sommet de la res publica et par la mise en place des institutions du Haut-Empire romain. Nous appelons habituellement cette période l’époque augustéenne. Cette approche présente toutefois un inconvénient, celui de passer sous silence le fait que les quarante années durant lesquelles Auguste resta au pouvoir se divisent en plusieurs phases et que la mise en place du régime, avec son empirisme et ses tâtonnements, dura jusqu’à la mort du fils de César en 14 p.C. Ce volume se propose de montrer que les dernières années du Principat d’Auguste, marquées par des changements et de nombreuses réformes, constituent un tournant fondamental.
À l'occasion du bicentenaire de la naissance d’Auguste Mariette (Boulogne-sur-Mer 1821 – Le Caire 1881), nous avons souhaité revenir sur sa personnalité, mais aussi nous interroger sur la place qu’il a tenue dans cette science nouvelle, l’égyptologie, qui en était alors à ses balbutiements, une trentaine d’années après le déchiffrement des hiéroglyphes par un autre Français, Jean-François Champollion.
Il existe des biographies d’Auguste Mariette, mais aucun ouvrage ne traite de la place de son œuvre dans l’histoire politique et culturelle de l’Égypte au XIXe siècle et dans celle des découvertes archéologiques.
Ce livre bénéficie d’une approche diversifiée et pluridisciplinaire (archéologues, historiens, conservateurs et muséographes aussi bien français qu’étrangers) et de sources archivistiques inédites : vingt-quatre intervenants de différents horizons géographiques et professionnels ont contribué à cet ouvrage en présentant de nouveaux documents ou points de vue.
Avec le destin de Juba II se joue celui de l’Afrique face à Rome. Il n’est encore qu’un enfant lorsque la Numidie, royaume de son père, tombe devant César. Le nouvel homme fort de l’empire le ramène, tout jeune captif, en Italie. C’est là que le petit prince orphelin grandit, au plus près de la famille du futur empereur Auguste. L’avenir de Juba est désormais aux mains du premier des Romains, qui décide opportunément de lui confier à l’âge adulte un nouveau royaume en même temps qu’il lui donne pour épouse Cléopâtre Séléné, fille de la grande Cléopâtre et d’Antoine.
Avec elle à ses côtés, Juba II fait roi entreprend désormais d’écrire une nouvelle histoire pour l’Afrique. Loin de se contenter d’être un simple fondé de pouvoir de Rome, le souverain, en passe de devenir l’un des plus grands érudits de son temps et fort de sa culture hellénistique, aspire résolument à faire jouer à son royaume un rôle inédit dans l’histoire du nord de l’Afrique et de la Méditerranée, sur lesquelles l’Empire romain a déjà étendu ses filets.
Élevé à Rome il en sait le prix, mais il a aussi pour arme l’éducation qu’il y a reçue et l’identité qu’il se construit. Tenu par sa fidélité à l’empereur, quel chemin prend alors sa liberté ? La réponse, complexe, tient au destin singulier du roi.
Son récit, encore empreint d’une grande part d’ombre, fut aussi chargé des préjugés modernes qui, entre la violence de la colonisation et les indépendances retrouvées, ont marqué les relations entre l’Europe et le Maghreb. Le portrait de Juba II est à multiples facettes, sur lesquelles cet ouvrage jette une nouvelle lumière.
Cet ouvrage propose une enquête sur les formes de problématisations de la vie sexuelle des Anciens, développées en Occident aux XIXe et XXe siècles. De la médecine à la philologie, de l’anthropologie à l’histoire, l’érotisme des Grecs et des Romains devient objet de savoir et d’érudition. Débats, censures, malentendus, grandes amitiés et controverses se succèdent dans le champ pourtant longtemps feutré de l’université. Alors que plus de vingt siècles nous séparent des hommes et des femmes de l’Antiquité, le sexe des Anciens ne cesse, semble-t-il, de nous concerner.
Une généalogie de la « sexualité antique » était donc devenue nécessaire. Elle prend ici le sens foucaldien d’une tentative de compréhension des discours modernes sur les aphrodisia.
Les vingt-six articles rassemblés dans ce volume témoignent à la fois de la riche activité scientifique de Pascal Payen durant une vingtaine d’années, mais aussi de la manière dont il a contribué de façon décisive à construire et faire connaître un nouvel objet d’histoire : la réception, ou plutôt les réceptions de l’Antiquité. En partant d’Hérodote, de Thucydide et de Plutarque, il a embrassé les innombrables ramifications des processus d’appropriation ou de rejet, de traduction ou d’adaptation, voire de recréation des auteurs anciens, de l’écriture de l’histoire, de la pensée politique. Ce recueil montre ainsi que la constitution de l’Antiquité, en « tradition », en « patrimoine » s’inscrit dans la longue durée et procède d’un va-et-vient polymorphe et fécond, constitutif de toute herméneutique, entre le passé de l’œuvre et les présents de ses publics successifs.
Attesté depuis l’Antiquité, le tirage au sort est une pratique dont l’histoire s’inscrit dans la longue durée. Dès l’Iliade et les autres épopées, parce qu’il reposait sur le hasard et l’intervention des dieux, il était opposé, philosophiquement et concrètement, au choix des hommes, que celui‐ci fût fondé sur la raison et la délibération, le vote ou le bon vouloir personnel. C’est à cette procédure à la fois fréquente et commune dans le bassin méditerranéen antique que ce volume est consacré. Au travers de dix-huit contributions, il esquisse une réflexion collective sur les usages politiques, religieux, administratifs et ludiques qui étaient prêtés à la sors.
L’enquête débute avec les mondes grec et italien des époques archaïque et classique et conduit le lecteur jusqu’à la Rome républicaine et impériale, espace et époques pour lesquels la sortitio n’a à ce jour pas reçu encore l’attention qu’elle mérite. En prenant le parti d’une démarche diachronique et comparatiste, ce volume cherche à mettre en lumière les différentes significations et vertus attachées au tirage au sort en fonction des régimes qui y eurent recours et de leur culture politique. Pourquoi les Romains, comme tant d’autres peuples antiques, choisirent-ils de laisser une telle place au hasard dans la conduite des affaires de la cité ? Au-delà des enjeux propres à l’histoire ancienne, l’ouvrage s’inscrit dans une réflexion contemporaine. Il veille tout particulièrement à donner une profondeur historique et anthropologique au débat actuel sur la réintroduction du tirage au sort dans le contexte d’une crise de la « représentativité » que connaissent actuellement les démocraties occidentales.
Le livre est intégralement disponible en accès ouvert.
Le numéro 11 de la revue Archimède, Archéologie et histoire ancienne vient de paraître.
Le premier dossier, dirigé par Françoise Laroche-Traunecker et Isabelle Weygand, s’intitule « Êtres humains et animaux : interactions, cohabitation, représentations, perceptions, au Proche-Orient antique et en Égypte prédynastique ». À partir de textes, de représentations et de vestiges archéologiques, ce dossier présente des animaux sauvages chassés ou capturés à l’aide de pièges (petits mammifères, rongeurs), d’autres consommés ou offerts aux dieux (poissons). Sont également abordés l’appropriation d’animaux domestiques (ovins, chiens) et le dressage d’animaux sauvages (mangoustes).
Le second dossier, « Nouvelles données et perspectives de recherches sur la période romaine en plaine d’Alsace et ses abords », dirigé par Antonin Nüsslein, apporte un éclairage nouveau sur plusieurs thématiques, comme les pratiques funéraires, l’habitat ou encore les grands équipements sur la rive gauche du Rhin dans l’Antiquité. Les perspectives de recherches et les pistes méthodologiques présentées pourront constituer le creuset de nouveaux projets à mener à l’échelle régionale mais aussi à celle de la Gaule du nord et de la Germanie romaine.
Enfin, le numéro comporte également des Varia, coordonnés par Max Thomé.