L’histoire des circulations en Méditerranée ancienne s’est longtemps restreinte à celles des hommes et dans le cadre des milieux anthropisés, au détriment des circulations des animaux. L’essor des études animales amène désormais à les intégrer pleinement à cette histoire qui s’insère aussi dans celle des environnements et des sociétés qui les habitent.

Au cours du Ier millénaire av. J.-C., des espèces ont régressé sous la pression humaine (lions, éléphants), voire disparu ; d’autres sont arrivées de mondes lointains, comme le paon ou le zébu, parfois introduites par les hommes indépendamment de leur volonté. L’élevage repose largement sur les déplacements de troupeaux. Des espèces sauvages ont migré spontanément, comme les criquets. Les animaux se révèlent ainsi sujets autant qu’objets d’une histoire globale des faunes méditerranéennes.

C’est cette variété de circulations animales et la façon dont elles reconfigurent la répartition géographique des espèces dans l’espace méditerranéen que cet ouvrage vient étudier, en proposant la première zoogéographie historique de la Méditerranée ancienne. En mêlant archéologie, archéozoologie, histoire, iconographie et philologie, l’étude des faunes, des bestiaires et des différentes formes de circulations permet d’interroger les phénomènes d’expansion ou de régression des espèces et l’impact de l’action humaine sur ces mutations.

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