Visant à promouvoir une diffusion large du savoir historique en valorisant des manifestations de qualité et en rendant accessibles les résultats de la recherche au public le plus large, les Nocturnes de l’Histoire sont organisées dans toute la France depuis 2021.

Tous les passionnés d’histoire, chercheurs, enseignants, professionnels de la culture et du patrimoine, réseaux d’étudiants, sont invités à mettre l’histoire à l’honneur le mercredi 25 mars 2026 par des évènements associant ouverture au plus grand nombre et rigueur scientifique.

Nocturnes de l'Histoire 6e édition : 25 mars 2026

Après la première édition en 2021 (en distanciel pour cause de couvre-feu), les Nocturnes de l’Histoire ont connu chaque année un succès grandissant, avec en 2025 une cinquantaine de manifestations en métropole et en outre-mer. Y ont participé des musées, archives, médiathèques, librairies, collectivités locales, universités, laboratoires de recherche, collèges et lycées, sociétés savantes et associations de professeurs, d’étudiants ou de passionnés d’histoire... Voir la liste complète sur le site web dédié : https://nocturnesdelhistoire.com/manifestations-2025/

Les Nocturnes de l’Histoire sont organisées par les quatre sociétés d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (SoPHAU, SHMESP, AHMUF, H2C). Elles souhaitent ainsi favoriser les initiatives locales visant à une promotion de l’histoire devant un public large. Les quatre sociétés d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche n’organisent pas ces événements ni ne les financent, mais coordonnent les initiatives et la communication nationale et internationale. Elles veillent à garantir la qualité des propositions en accordant le label Nocturnes de l’Histoire aux manifestations conformes à l’esprit du projet par leur intérêt pédagogique et scientifique et respectant l’éthique de la pratique historienne. Pour plus de précision, la charte est disponible sur notre site.

Les institutions et porteurs de projet, soumis à de fortes contraintes de calendrier pour des raisons de programmation ou de location de salle et nécessitant une réponse anticipée, sont invités à écrire à l’adresse mail des Nocturnes avant la pause estivale en décrivant brièvement leur projet et en précisant à quelle date limite il leur faut obtenir une réponse. Nous traiterons ces propositions avec un calendrier spécifique.

Pour soumettre vos propositions au comité scientifique des Nocturnes de l’Histoire, il suffit de remplir l’appel à propositions en ligne (https://framaforms.org/appel-a-propositions-nocturnes-de-lhistoire-2026-1749899810) ou, à défaut, nous le renvoyer par mail avant le 17 novembre 2025 : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (formulaire ici). 

Le comité scientifique, composé de membres des quatre sociétés organisatrices, fera part de ses décisions à la mi-décembre, avant les congés de fin d’année.

Site web : https://nocturnesdelhistoire.com/

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Appel à proposition

La table ronde aura lieu le samedi 11 octobre 2025, de 18h30 à 20h, à l’Université site Jaurès, Amphi 3.

Cette table ronde propose une réflexion sur le fait de concilier un engagement pour la France ou ses principes républicains et une recherche historique portant sur des périodes très éloignées de la naissance même de la République française. Elle reviendra sur le parcours intellectuel, politique et scientifique de grands historiens français d’un long XX^e s. On pense ainsi aux historiens et chartistes engagés dans l’Affaire Dreyfus. Pendant la deuxième Guerre Mondiale, le choix de la résistance s’imposa souvent, comme ce fut le cas pour les médiévistes Marc Bloch, Robert Fawtier, Édouard Perroy, Jacques Le Goff, et les antiquisants Henri-Irénée Marrou et Jean-Pierre Vernant. Pour certains l’engagement se poursuivit pendant la guerre d’Algérie, contre l’usage de la torture ou en signant le manifeste des 121, ce que fit alors aussi Pierre Vidal Naquet. S’opposer au négationnisme fut un aussi un combat : ainsi, les deux tiers des signataires de la déclaration des 34 du 21 février 1979, publiée dans Le Monde sous le titre « La politique nazie d’extermination: une déclaration d’historiens », n’étaient pas des spécialistes de l’époque contemporaine. Parmi eux, il y avait : Claude Nicolet, historien de la Rome antique, qui consacra une grande partie de son œuvre à l’idée républicaine et s’engagea dans une carrière politique ; Claude Mossé, spécialiste de la démocratie athénienne ; ou encore Nicole Loraux, dont les travaux ont nourri la réflexion sur le politique et la démocratie, mais aussi sur l’histoire des femmes. Défendre la condition féminine et travailler sur le genre a aussi bénéficié de l’engagement de Pauline Schmitt-Pantel, bien au-delà de la seule antiquité grecque.

Les intervenants seront Paulin Ismard (Aix-Marseille Université), Sarah Rey (Université Polytachnique Hauts-de-France), Yann Potin (Archives Nationales) et Emmanuelle Loyer (Sciences Po Paris) ; la table ronde sera modérée par Julie Clarini (journaliste, Le Monde).

Informations

Maria Paola Castiglioni, Paul Ernst, Perrine Kossmann et Laurence Mercuri (éd.), Travailler en Grèce ancienne aux époques archaïque et classique (viii^e-iv^e siècle avant J.-C.). Actes du Colloque de la SoPHAU, Dijon, Université Bourgogne Europe, 13 et 14 juin 2025, Pallas. Revue d’études antiques, HS 4, 2025

Très attachée aux concours nationaux de recrutement des enseignants du Secondaire et suivant une longue tradition, la SoPHAU a organisé un colloque sur la nouvelle question d’histoire ancienne au programme de l’agrégation d’histoire. Ce volume en constitue les actes.

Il dresse un bilan épistémologique et historiographique sur le travail comme élément structurant des sociétés grecques antiques, tout en apportant de nouvelles réflexions sur ce sujet considéré sur un temps long, depuis le haut-archaïsme jusqu’à la fin de l’époque classique, marqué par de profonds bouleversements politiques et socio-économiques. La notion de travail y est interrogée dans ses différents aspects : techniques, économiques, politiques, juridiques, sociaux et symboliques. Par l’étude des acteurs, des espaces et des activités du travail, c’est l’organisation et le fonctionnement mêmes des sociétés grecques qui se trouvent éclairés.

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