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Pythagore hante l’imagination contemporaine, sans représenter toutefois bien plus qu’un nom associé à des découvertes mathématiques. Pourtant, pour les anciens, Pythagore faisait partie des sages incontournables. Il aurait même inventé le mot « philosophie ».

Dans cette étude précise et accessible, Christoph Riedweg retrace les contours possibles de cette figure entourée de légendes et de récits accumulés tout au long de l’Antiquité. Il dégage ainsi les traits probables de sa personnalité, les composantes de sa pensée comme celle de ses successeurs et brosse un portrait de la secte qu’il fonda en Italie du Sud dans le dernier tiers du VIe siècle av. J.-C. De l’approche philosophique jointe à l’histoire et à la sociologie, il résulte une description possible de la vie de Pythagore, de son enseignement, mais aussi de sa postérité jusqu’à nos jours.

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La revue est disponible en version numérique ou au format papier. Les entretiens et comptes rendus sont d'ores et déjà accessibles gratuitement en ligne via le site internet. Les numéros précédents sont intégralement disponibles sur la plateforme Persée.

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Ce volume collectif explore divers aspects des rapports entre humain et nature, de l’Antiquité romaine jusqu’à la modernité : animaux pourchassés pour les divertissements spectaculaires, dénonciations du déboisement, représentation de la forêt et son évolution au Moyen Âge, art des jardins à la Renaissance, questions juridiques sur l’appropriation des rivages et la gestion des eaux, conceptions de la nature chez Tite-Live, Lucrèce et Ovide, Sénèque et Lucain, Ausone, Politien et Pontano. Sont ainsi soulignés le rôle des conquêtes, l’instrumentalisation des ressources et les atteintes faites à l’environnement, mais aussi l’émergence d’un souci de la nature nourri de motifs religieux et moraux.

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En Grèce ancienne les dieux étaient omniprésents, depuis les nuages jusqu’au moindre brin de romarin. Les rituels fleurissaient. Solliciter les divinités était à la fois fréquent et extraordinaire – et toujours possiblement dangereux. On connaît les procédures mobilisées en ces instants fragiles de la « cuisine du sacrifice » ; on est moins renseignés sur l’éventail des sens qu’il fallait éveiller au moment crucial de la rencontre avec les dieux.

Adeline Grand-Clément se lance ici dans une enquête au plus près du ressenti des participants, cherche avec minutie à saisir la façon dont pénombre ou lumière, couleurs, odeurs, toucher, sons ou paysages modelaient des espaces sensoriels spécifiques, considérés comme efficaces parce que propres à satisfaire le plaisir des dieux. C’est tout un univers incarné qui se dévoile alors en feuilletage, des gestes et des paroles, des objets, des plantes et des animaux, des aliments et des liquides ingurgités. Le témoignage d’un rapport au monde et ses infinies composantes : une esthétique, dont il reste possible de faire son miel.

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La mer Noire, colonisée par les Grecs depuis le VIIe siècle, a connu une floraison de cités qui ont conservé leur indépendance sauf dans le Royaume du Bosphore. Mithridate VI, le premier, a constitué la quasi-unité de cet espace en contrôlant brièvement l’ensemble du littoral pontique vers 100 a.C. Moins de deux siècles plus tard, l’intégralité ou presque de ce littoral est soumis à Rome, comme le rappelle le Périple du Pont-Euxin d’Arrien. Ces deux siècles (100 a.C.-100 p.C.) sont à la charnière des histoires grecque et romaine, l’une voyant dans cette période la fin de l’époque hellénistique dans sa version régionale, l’autre y cherchant les prémices du contrôle romain sur la mer Noire. L’état actuel de l’historiographie témoigne de cette difficulté à penser ensemble ces deux siècles. Après les publications pionnières, comme celles de François de Callataÿ sur les guerres mithridatiques, ce sont souvent des découpages plus larges qui ont été récemment mis en avant dans des études centrées sur les populations de l’intérieur, comme dans les travaux russes, bulgares ou roumains des années 2010, tandis que la fin du Ier s. a.C. est parfois également étudiée comme prologue à la période impériale. Plusieurs événements marquants manifestent, en effet, une rupture : l’attaque de Burebista vers 48 a.C. dans l’Ouest et le Nord-Ouest, le règne d’Aspourgos dans le Bosphore à partir de 8 a.C., l’annexion des villes grecques du Pont Gauche aux environs de notre ère, la création de la province de Mésie en 15 p.C., la fin du royaume thrace en 46 p.C., l’annexion par les Romains du Pont Polémoniaque en 64 p.C. Mais les continuités existent également dans les différents domaines, politique, économique, social, culturel. Cette question des ruptures et continuités constitue donc le fil rouge du volume, assortie d’une réflexion sur les spécificités pontiques dans la périodisation.

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Ce supplément rassemble les actes d’un colloque organisé en 2020 par Pierre Schneider (Université d’Artois) et Jean Trinquier (ENS) sur l’usage de l’ivoire d’éléphant de l’Orient ancien à l’empire portugais (Ex oriente luxura : l’ivoire d’éléphant. Actes de la quatrième rencontre, Lille, 15-16 septembre 2020).

Résumé et sommaire

 

Ce numéro est constitué de deux fascicules et il comporte un dossier sur les lieux et espaces de l’hospitalité dans l’Antiquité méditerranéenne, lié au programme HospitAm, plusieurs contributions sur les ports antiques, ainsi qu’une soixantaine de comptes rendus.

Sommaire

 

Le nouveau numéro de la revue Mythos est consultable en ligne avec un dossier intitulé : « Nommer les dieux en Syrie gréco-romaine. Paysages onomastiques et dynamiques religieuses ».

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Le numéro 9 de la revue Archimède contient deux dossiers thématiques : « Agents rituels et performances corporelles dans l’Antiquité grecque, étrusque et romaine » et « Pratiques funéraires et identité(s) », ainsi que des Varia.
Le numéro 10 paraîtra en juin 2023.
Sommaire

 

L’ouvrage est un recueil d’articles sur une entité singulière de l’Afrique romaine, au coeur de la Numidie septentrionale, la « Confédération cirtéenne » (terme moderne), dont le nom est tiré de sa capitale Cirta (Constantine en Algérie). Il rappelle que sa création est le fruit d’une longue genèse, dont on peut rechercher les origines à la fin du IIe s. a.C., même si l’attestation réelle de son existence ne date que du début du règne de Trajan. Ainsi que le révèlent les nombreuses inscriptions mises au jour depuis le XIXe s., ce territoire, composé de quatre colonies et de castella, s’administrait de façon autonome avec des magistratures recouvrant des fonctions souvent originales par rapport au reste de l’Afrique antique. Rattachée à l’origine à l’Afrique Proconsulaire, à partir du règne de Septime Sévère, la « Confédération » recouvre la partie septentrionale de la nouvelle province de Numidie. Sa dissolution au milieu du IIIe s. n’est pas un fait brutal, mais le résultat d’une longue évolution qui commence sous le règne des Sévères, fait se relâcher progressivement les liens entre les colonies et les castella, qui en font partie, et s’achève sous le règne de Gallien seul (260-268). Très tôt attachée à la romanité, cette région est le berceau du premier consul romain d’origine africaine, de jurisconsultes, de puissantes familles disposant de vastes domaines qui contribuent à la prospérité de la Cirtéenne.

Elle a donné à l’Empire des fonctionnaires impériaux de haut rang et de grands généraux fidèles de l’empereur Marc Aurèle. Originaire de Cirta, Marcus Cornelius Fronto, précepteur de Marc Aurèle et Lucius Verus, favorisa sans conteste ses compatriotes pour former un parti africain à la Cour impériale dans le troisième quart du IIe s. L’ouvrage présente aussi des recherches onomastiques sur une population très romanisée, même si des réminiscences puniques et libyques apparaissent parfois dans les cognomina. Enfin, des articles s’attachent à mettre en valeur l’organisation religieuse des hommages rendus aux empereurs dans les colonies et les castella de ce territoire.

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Dans les différentes civilisations méditerranéennes, les institutions religieuses ont souvent possédé des richesses importantes. Ce constat, encore valable aujourd’hui, suscite de nombreuses interrogations de la part des sociétés concernées : les biens des dieux doivent-ils être soumis à l’impôt ou peuvent-ils, en sens contraire, bénéficier d’avantages fiscaux ? Les responsables religieux peuvent-ils, de droit, prélever des taxes ?
Depuis la Mésopotamie jusqu’à la Grèce contemporaine, en passant par les mondes romain, byzantin, arabe et ottoman, les contributions réunies dans cet ouvrage cherchent à comprendre comment se sont noués, au fil du temps, les liens entre religion et fiscalité et comment l’argent des dieux a pu, ou non, être soumis à un prélèvement dédié à la collectivité.
Les différentes religions polythéistes et monothéistes sont tour à tour examinées et les questions du patrimoine du ou des dieux, des prêtres, des minorités religieuses, comme celle d’une soumission régulière ou exceptionnelle à la fiscalité de l’État, ainsi que celle de la conception religieuse des obligations fiscales, sont abordées ici au gré des différents chapitres. Enfin, ce livre montre comment l’État et les communautés culturelles se sont progressivement distingués les uns des autres, distinction qui se trouve au fondement même de notre laïcité.

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Le numéro 47 (2022) de la revue Ktèma vient de paraître. Il contient notamment un dossier d’articles intitulé « Grecs et non-Grecs de l’empire perse au monde hellénistique », susceptible d’intéresser les candidats à l’agrégation.
Ce volume propose des approches inédites, dues aux meilleurs spécialistes internationaux, sur les rapports entre le monde grec et « l'Orient » avant et après les conquêtes d’Alexandre. Sont d’abord privilégiées, sous l’empire perse, les relations intenses et complexes entre cultures comme entre personnes, dans le cadre diplomatique, économique ou artistique. La question de l’hellénisation est ensuite envisagée dans les cas richement documentés de la Carie et de Chypre. L’Égypte lagide est enfin le lieu d’échanges complexes entre Grecs et Égyptiens, que les papyrus permettent d’observer au plus près.
S’ajoutent à ce dossier trois articles éclairant d’un jour nouveau des aspects variés de l’histoire.

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Ce volume comporte trois dossiers. Le premier publie les actes de deux demi-journées d’études qui devaient se tenir à Lyon et se sont finalement déroulées par visioconférence les 5 et 6 mars 2021 : « C’est pour mieux t’entendre mon enfant. Les oreilles des dieux : Chypre, le Proche-Orient, l’Égypte et la Grèce (Ier millénaire av. J.-C.) » (co-organisées par le CEC, le laboratoire HiSoMA et l’ERC MAP (Mapping Ancient Polytheisms), avec le soutien de l’Association des Amis de la Maison de l’Orient).

La rencontre a porté sur les modes d’interaction avec le divin et leurs manifestations. Replacée dans un contexte oriental plus large (en particulier égyptien, grâce à la participation de Sylvain Dhennin) et décentrée par le point de vue d’une anthropologue du contemporain (Maria Couroucli), l’étude a montré la permanence, sur la longue durée, de pratiques partagées. Les contributions publiées resserrent le champ focal en se concentrant sur Chypre et son environnement immédiat (mondes phénicien et grec). Elles sont rédigées par des chercheurs avancés et des post-doctorants, dont le dialogue montre la vitalité de nos domaines de recherche. L’idée de la rencontre, due à Antoine Hermary, est née de figurines de terre cuite découvertes anciennement à Kition et munies de grandes oreilles. Statuettes, reliefs, inscriptions : le corpus était connu depuis longtemps. Soumis à un réexamen attentif, replacé en séries, avec un questionnement renouvelé, il apporte des informations inédites : les collections de musées ont encore beaucoup à nous apprendre.
Trois articles nourrissent ensuite le dossier des Études historiographiques, qui poursuit une longue tradition de notre revue, initiée par son fondateur, Olivier Masson. Le dossier consacré à Chypre contemporaine correspond à une politique éditoriale plus récente, qui accueille des études consacrées à toutes les périodes de l’histoire de l’île, en mobilisant toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Enfin, une riche section de recensions rend compte de l’actualité bibliographique, du Bronze Ancien à l’époque contemporaine.

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La réputation détestable d’Hérode n’est plus à faire : tyran infanticide pour les chrétiens qui l’ont immortalisé dans le massacre des Saints Innocents, roi étranger haï de son peuple d’après la tradition juive, dynaste exotique méprisé par l’opinion selon l’historiographie romaine…

L’interférence constante du religieux dans le discours historique a fabriqué une légende noire où se reflète l’ombre monstrueuse des dictateurs modernes. Pourtant, les images stéréotypées qui s’accumulent, cristallisant sur Hérode de multiples représentations collectives, s’imbriquent les unes dans les autres sans jamais convaincre tout à fait.
Ce livre entreprend de déconstruire la légende en mobilisant toutes les sources disponibles, en proposant une relecture intertextuelle des documents, en contextualisant les rumeurs dans leur environnement réel et en interprétant les textes à la lumière des données concrètes révélées par l’archéologie. Loin de régner depuis la tanière d’un tyran dans un paysage confus de crime et de châtiment, Hérode se révèle comme un roi qui eut ses partisans à Jérusalem autant que ses adversaires, comme un grand bâtisseur qui modernisa son royaume, comme un pionnier qui fit fleurir le désert de Judée. Son règne inaugura une fusion entre les apports de l’hellénisme, de la Rome impériale et des cultures juive et arabe, dont la continuité est caractéristique du Proche-Orient antique.

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