Des collègues de Paris 1 et de l'INALCO organisent mardi 12 mars un événement scientifique dans le cadre des manifestations universitaires en soutien à la Palestine. Le programme, engagé mais résolument scientifique, a reçu l'aval de Paris 1.

Programme sous ce lien

 

Dorénavant accessible à tous ses publics, qui peuvent venir y travailler et découvrir son offre documentaire inédite en sciences humaines et sociales, associant documentation et archives, l'Humathèque, « bibliothèque laboratoire » construite avec les équipes de recherche installées sur le Campus Condorcet, se veut un lieu d'expérimentation et d'innovation, favorisant les synergies scientifiques. Située au coeur du Campus Condorcet à Aubervilliers et à une station de métro de Paris, l'Humathèque est ouverte depuis septembre à l'ensemble de la communauté académique nationale et internationale : chercheurs et enseignants-chercheurs français et étrangers, étudiants à partir du master, mais aussi, de façon ponctuelle, toute personne ayant besoin de consulter les archives ou d'accéder aux collections lorsque le cadre d'une recherche les rend indispensables.
Informations et modalités d’inscription

 

La Cour des comptes a rendu en début d’année un rapport sur le projet Campus Condorcet Paris Aubervilliers intitulé « L’établissement public Campus Condorcet : Le risque d’échec d’une grande ambition pour les sciences humaines et sociales ».
Lancé en 2009 par V. Pécresse alors ministre de l’ESR et créé en février 2017, le projet d’un campus consacré aux sciences humaines et sociales visait à regrouper des établissements et organismes de recherche. Ils sont onze à ce jour : le CNRS, l’EHESS, l’École nationale des chartes, l’EPHE, la Fondation Maison des sciences de l’homme, l’INED, ainsi que les universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 8, Sorbonne Paris Nord, Sorbonne Nouvelle et Paris Nanterre. À terme, l’ensemble doit être fédéré par une plateforme documentaire et numérique mutualisée, le Grand équipement documentaire.
Le rapport de la Cour des comptes expose en 111 pages une appréciation très négative du projet, pointant successivement : « un établissement aux missions et aux modalités de fonctionnement mal définies », « un modèle économique bancal » , « des conditions d’ouverture dégradées traduisant des attendus scientifiques peu clairs », une première phase coûteuse et une seconde « encore à définir », et conclut à « des arbitrages nécessaires pour éviter un échec du projet qui serait lourd de conséquences pour les SHS ».
Pour plus d’informations, lire le rapport intégral suivi des réponses des administrations et organismes concernés (25/01/2022) ; lire sa synthèse. Lire un entretien avec Jean-François Balaudé, directeur du Campus Condorcet jusqu’en juin 2022 (11/07/2022).

Fondée en 1947 à l'initiative de René Cassin, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est l’institution nationale de protection et de promotion des droits de l’homme, accréditée de statut A auprès des Nations unies.

En droit français, elle est assimilée à une autorité administrative indépendante, dotée d’une mission de conseil auprès des décideurs publics en matière de droits de l’homme et de droit international humanitaire, et d’une mission de contrôle des engagements internationaux de la France en ces matières. (Wikipedia)


Cette commission vient d'adopter un avis très intéressant :

https://www.cncdh.fr/fr/publications/avis-pour-un-enseignement-superieur-respectueux-des-droits-fondamentaux-se-doter-des

À la suite de la décision de la bibliothèque de la Sorbonne d’étendre l’accès de la BU aux docteurs sans limitation de temps après la soutenance, la SoPHAU souhaite faire connaître largement cette disposition et l’obtenir dans toutes les bibliothèques universitaires. Elle mène actuellement une enquête auprès de ses correspondants sur les conditions d'accueil des jeunes docteurs dans les autres bibliothèques universitaires.

Des collègues de Paris 1 et de l'INALCO organisent mardi 12 mars un événement scientifique dans le cadre des manifestations universitaires en soutien à la Palestine. Le programme, engagé mais résolument scientifique, a reçu l'aval de Paris 1.

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Paris, le 22/12/2023

La Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université exprime sa plus ferme opposition à la loi relative à l’immigration votée par le Parlement. La loi tout entière contrevient à la tradition hospitalière de notre pays et aux libertés individuelles. Les dispositions concernant spécifiquement les étudiants non-européens (frais d’inscription supérieurs et obligation d’une « caution retour » notamment) relèvent d’une politique de discrimination contraire aux pratiques de l’Université française fondées sur l’égalité stricte entre les étudiants. La SoPHAU condamne également les restrictions nouvelles faites au droit du sol pour les enfants nés en France de parents étrangers et à l’acquisition et l’octroi de la citoyenneté française. Elle demande que cette loi ne soit pas promulguée.

Le Bureau

Paris, le 15 octobre 2023

Le Bureau et les membres de la Société des Professeurs d'Histoire Ancienne de l'Université adressent leurs pensées de soutien aux proches de la victime et aux blessés de l’attentat d’Arras. Leurs mots de solidarité vont aussi à tous les enseignants qui, en première ligne, de l’école à l’université, expliquent et décryptent la complexité du monde. Toute la communauté enseignante est endeuillée, mais elle continuera de lutter pour le primat de la raison critique, de la laïcité et pour que soient reconnus ceux qui les enseignent au quotidien.

 

Paris, le 21 avril 2022

Déclaration des associations d’historiennes et d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche

Les quatre associations d’historiennes et d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (SoPHAU, SHMESP, AHMUF, H2C), tiennent à exprimer leur inquiétude face à la réforme des modalités de communication des documents projetée par la direction de la Bibliothèque nationale de France, qui vise à restreindre radicalement la communication directe des documents à la tranche horaire 13h30-17h, et ce dès le 2 mai 2022.

Les quatre associations apportent leur soutien à la mobilisation en cours contre un système qui aurait des conséquences très lourdes sur l'activité de recherche de ses membres, ralentissant le travail de toutes et tous sur les très riches collections d'ouvrages, de périodiques, de fonds privés conservés par la BnF. Celles et ceux qui habitent en dehors de la région parisienne en particulier se verraient confrontés à des contraintes telles qu'elles rendent concrètement impossible de nombreux projets de recherche.

La BnF est une institution au rayonnement international, la source nourricière d'une multitude de travaux. Il importe qu'elle le reste.

Dans un communiqué de presse, Julien Aubert et Damien Abad, députés LR, demandent l’ouverture d’une mission d’information sur “les dérives idéologiques dans les milieux universitaires”, dans le prolongement des propos du Ministre de l’Education Nationale sur “l’islamo-gauchisme” qui, selon lui, ferait florès dans les universités. Montant encore d’un cran, Julien Aubert a publié hier, jeudi 26 novembre, les noms et les comptes Twitter de sept enseignants-chercheurs, nommément ciblés et livrés à la vindicte publique. Cette dénonciation calomnieuse s’ajoute aux propos tenus par la rédaction du journal Valeurs actuelles à l’encontre du Président nouvellement élu de l’université Sorbonne Paris Nord. On ne saurait tolérer de telles méthodes d’intimidation ni des procédés qui relèvent d’une chasse aux sorcières. Ces pratiques doivent être dénoncées avec la plus grande vigueur.

Le bureau de la CP-CNU apporte son soutien inconditionnel à ces collègues atteints dans leur intégrité morale, soit deux présidents d’université, quatre Maîtresses de conférences, dont l’une en poste aux Etats-Unis, un Maître de conférences à la retraite, et une professeure des Universités. Nous demandons que nos collègues bénéficient du soutien de leurs établissements et du Ministère, y compris en cas de procédure judiciaire.

Communiqué original sous ce lien

 

Paris, le 17 octobre 2020

Communiqué

Les quatre Sociétés d’enseignants historiens du Supérieur (SoPHAU, SHMESP, AHMUF, AHCESR) expriment toute l’horreur qu’elles ressentent après l’assassinat de leur collègue professeur dans un collège de Conflans Sainte-Honorine. Cet acte de fanatisme fait tragiquement mesurer tout le prix que doivent attacher l’Etat et la société française à l’enseignement des savoirs critiques. Nous exprimons aux proches, aux collègues et aux élèves du professeur défunt nos condoléances. Plus largement,  nous adressons un message de soutien à nos collègues enseignants du primaire et du secondaire, premiers acteurs de la transmission des principes de la laïcité, premiers engagés sur le terrain de la diffusion des connaissances et premiers exposés aux ravages de l’obscurantisme.

Sylvie Pittia, Présidente de la Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université
Dominique Valérian, Président de la Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public
Nicolas Le Roux, Président de l’Association des Historiens Modernistes des Universités françaises
Clément Thibaud, Président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement et de la Recherche