Le cycle de conférences peut être suivi en ligne (via Zoom).

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Programme

[annonce transmise par la SVAW/ASEA]

La première séance du séminaire accueillera Ashwini Lakshminarayanan (École française d'Extrême-Orient) le 25 janvier à 18h (Université de Lorraine, Nancy, Salle G 04 - Campus Lettres et Sciences Humaines). Elle aura pour thème « L'art gréco-bouddhique du Gandhara ».

D’autres séances suivront :

  • 22 février à 18h : Denis Lacambre (Université de Lille), « Chagar Bazar (l’ancienne Ašnakkum) en Haute-Mésopotamie, une ville de l’empire de Samsī-Addu au 18e siècle avant notre ère » (salle A 104)
  • 14 mars à 18h : Veronika Scheibelreiter et Elisabeth Rathmayr (Österreichische Akademie der Wissenschaften, Vienne), « Graffiti im Kontext/Les graffiti antiques d'Éphèse dans leur contexte » (salle G04)
  • 28 mars à 18h : Marie-Laurence Haack (Université Jules Verne Picardie), « La réception contemporaine des Étrusques » (séminaire joint avec Antiquipop, salle G04)
  • 11 avril à 18h : Simon Berger, « La structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval » (salle A104)

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Vendredi, 12-14h, salle DO57 – Bureau du président,

EPHE, 1 rue de la Sorbonne, 75005 Paris

Les conférences 2023-2024 seront consacrées à l’examen des caractéristiques distinctives de la monnaie grecque. Cette appellation recouvre en effet une grande variété de productions, du VIIe au Ier siècle avant notre ère, dont certaines par des peuples non grecs et non hellénisés. Le programme abordera les questions de la forme physique de la monnaie, de l’introduction de la monnaie comptée et de ses conséquences, des méthodes de production, du caractère légal de cet objet et de sa circulation monétaire. Deux séances auront lieu à la Bibliothèque nationale de France, sur collections.

Les conférences se tiendront alternativement en Sorbonne et en ligne. Les séances en Sorbonne seront plus particulièrement consacrées à des études de cas et seront aussi accessibles en ligne.

Devenir auditeur à l’EPHE : https://www.ephe.psl.eu/auditeurs

Pour les cours en ligne, un lien Teams sera fourni sur demande à l’adresse suivante :

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Pour plus d'informations : https://www.ephe.psl.eu/frederique-duyrat

Ce cycle de conférences se déroule en ligne sur Teams. Pour participer, il faut contacter Cristina Soraci (Università degli studi di Catania) au moins deux jours avant la conférence : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La prochaine séance aura lieu le 28 novembre (10h30) avec Clément Chillet (Université Grenoble Alpes), Cristina Rosillo López (Universidad Pablo de Olavide) et Francesco Arcaria (Università degli studi di Catania) et elle portera sur : « Il censimento nelle città dell’Italia repubblicana : dal centro alla periferia ».

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[annonce transmise par la CUSGR]

Ce séminaire mensuel se déroule à l’ENS Paris (salle F) le lundi de 16h à 18h, en format hybride via un lien zoom qui sera affiché sur le site du laboratoire AOROC quelques jours avant la date de chaque séance. Il est organisé par Virginie Bridoux (CNRS, AOROC) et Anis Mkacher (CNRS, AOROC).

Ce séminaire propose un espace de formation et d’échanges scientifiques ouvert aux étudiants et chercheurs qui s’intéressent aux territoires couvrant aujourd’hui la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, entre l’époque dite phénicienne et l’époque pré-médiévale. Les séances laisseront la parole à des intervenants venus de divers horizons, appartenant à des organismes de recherche nationaux ou internationaux, pour aborder la manière dont on écrit l’histoire de ces régions depuis le développement des investigations de terrain au XIXe siècle, laissant ainsi place à un angle historiographique, tout autant qu’aux résultats des programmes scientifiques récents et/ou en cours faisant appel à de nouveaux outils, notamment numériques. Il sera l’occasion de présenter les différentes sources dont on dispose, qu’elles soient écrites ou archéologiques, la démarche requise pour les analyser et les confronter, et d’aborder des thématiques variées touchant à l’évolution politique de ces régions, à l’identité de leurs populations ou encore aux relations qu’elles entretiennent avec les autres régions de Méditerranée.

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Ce séminaire de recherche est organisé par Julien Aliquot (CNRS) et Patrice Faure (Lyon 3), un mardi par mois de 17 h à 19 h, à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, 7 rue Raulin, Lyon 7, salle Reinach (séances diffusées simultanément sur Zoom).

Au croisement de l’histoire, de l’archéologie, de la philologie et de la linguistique, l’épigraphie est indispensable à notre connaissance des mondes anciens. La forte implication d’Hisoma dans ce domaine remonte à la volonté de Jean Pouilloux, fondateur de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, de créer à Lyon un pôle de recherches majeur dans le champ des études épigraphiques. Aujourd’hui, l’engagement du laboratoire est autant le fruit de travaux sur les archives des différents projets que d’opérations de terrain conduites de l’Europe au Proche-
Orient, en passant par le Maghreb, la Grèce et l’Égypte. Son séminaire d’épigraphie grecque et latine est conçu comme le point de rencontre de ces activités. Il se poursuit de manière régulière depuis sa renaissance en 2014, à raison d’une séance de deux heures par mois, de septembre à juin. Des invités extérieurs français et étrangers y contribuent à part égale
avec les chercheurs et les doctorants du laboratoire Hisoma. Inscrit au programme du master Mondes anciens (depuis 2017) et de l’École doctorale Sciences sociales de l’Université de Lyon (depuis 2022), il constitue non seulement un espace de discussion et de débat autour de l’édition de documents connus ou inédits, mais aussi l’un des lieux d’expérimentation et de réflexion interdisciplinaire sur l’évolution en cours des pratiques éditoriales dans le domaine des humanités numériques.

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On peut désormais trouver les cycles de conférences de l'Ecole française de Rome sur la chaîne de l'Ecole.

 

La page, créée par Roberta Fabiani (Università Roma Tre) et Giulio Vallarino (Politecnico de Bari), vise à accompagner la nouvelle édition du volume XIV des Inscriptiones Graecae pour la Grande-Grèce en encourageant la publication de nouveaux textes épigraphiques, la relecture de documents déjà connus et le débat scientifique.

[annonce transmise par la CUSGR]

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La collection Scripta Antiqua d’Ausonius Editions accueille désormais la série « Polemica » consacrée aux études sur la guerre dans l’Antiquité.

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« Le sport, disait George Orwell, c’est la guerre, les fusils en moins ». Reflet d’un idéal politique à la fois antagonique et pacifique, le sport permet aux hommes de se mesurer physiquement, sans chercher à s’anéantir. Ses racines plongent dans un passé lointain. C’est en Grèce ancienne que l’on voit sortir de terre les premiers gymnases et les premiers stades, s’établir un circuit de compétitions, se définir des disciplines encadrées de règles et d’interdits. La concurrence et l’excellence y sont érigées en valeurs cardinales. La figure de l’athlète, avatar du citoyen-soldat, s’impose dans le paysage social durant plus d’un millénaire. Les champions, qu’ils soient coureurs, lutteurs ou pentathloniens, font la fierté de leur communauté d’origine : célébrés dans des poèmes, statufiés, ils sont couverts de privilèges et immortalisés dans la mémoire collective. Mais, objets d’une immense ferveur populaire, ils n’en sont que plus attaqués par les savants, philosophes ou médecins, qui fustigent leur inutilité supposée et les dangers de leur mode de vie.

C’est à une histoire de ce premier sport, éloigné dans le temps mais souvent si proche de nos pratiques contemporaines, que ce livre invite.

 

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Pendant la période hellénistique, le monde grec connaît son extension maximale : Egypte, Syrie, Mésopotamie, plateau Iranien et Asie centrale jusqu’aux portes de l’Inde. Dans le sillage de la conquête d’Alexandre et d’une active politique de fondations poursuivie par les grands royaumes issus de la dislocation de l’Empire, le modèle traditionnel de la cité grecque connaît une diffusion remarquable. Ce mouvement, à l’échelle locale, accompagne la large diffusion de la démocratie. Pour autant, à un niveau supérieur, c’est la monarchie qui s’impose. Souverains absolus vivant dans des palais fastueux au milieu de leur cour, les rois hellénistiques disposent à leur gré de leurs territoires, de leurs sujets et des cités qui y sont implantées. Même le système du principat, instauré pour plusieurs siècles par Auguste, s’inspire de la monarchie hellénistique. Les facteurs de continuité avec la période classique sont toutefois évidents : les sociétés grecques restent fondées sur l’esclavage et unies, malgré le morcellement politique et les dominations successives, par des valeurs et un mode de vie communs, qui les distinguent à leurs yeux de ceux qu’ils nomment « barbares » – les Perses laissant simplement la place aux Galates. Cette histoire se clôt avec Hadrien, dont le règne marque un âge d’or de l'Orient grec et fournit la preuve, incontestable, du rôle joué par les Romains dans la transmission de l’héritage hellénistique jusqu’à nous.

À l’appui d’une iconographie magnifique, d’une cartographie originale et de sources d’une richesse remarquable, découvertes jusqu’aux confins de l’Empire d’Alexandre et même au-delà, les auteurs retracent, avec détails et nuances, l’histoire du monde grec hellénistique et romain.

 

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Dès le IXe siècle av. J.-C. sont déposés dans les tombes de la région de Naples des objets importés, notamment à Pontecagnano et Capoue. Amphores de transport, vases à boire ou à parfums et ornements originaires de Grèce, du Levant, de Carthage, d'Italie adriatique ou d'Étrurie deviennent plus nombreux et diversifiés encore avec la fondation par des Grecs d'Eubée de Pithécusses puis de Cumes au milieu du VIIIe siècle av. J.-C. Comment expliquer leur présence et comment ces objets découverts en contexte funéraire peuvent-ils servir une enquête sur les échanges des vivants ?

À partir d’un inventaire des objets importés et de la production de nombreuses cartes inédites, cet ouvrage entend non seulement réaliser une ethnographie économique de la distribution des objets allogènes dans les tombes, mais aussi proposer une histoire comparée des échanges des micro-régions campaniennes. Cette étude à plusieurs échelles montre les possibilités d'une histoire économique régionale à partir de sources archéologiques. Par l’étude conjointe des sociétés grecques, étrusque et osques, la Campanie se révèle ainsi un laboratoire exceptionnel pour retracer les échanges des sociétés méditerranéennes archaïques.

L’ouvrage est disponible intégralement en accès ouvert.

Texte intégral en ligne

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Pendant presque soixante ans, de 1966 à 2023, Olivier Picard n’a cessé d’étudier la monnaie des cités antiques, balayant un vaste territoire allant de Chalcis en Eubée à Marseille et d’Alexandrie d’Égypte à Thasos, la grande cité insulaire de l’Égée du Nord, publiant à son sujet plus que tout autre ne l’avait fait précédemment. Les fruits de ses recherches, aussi bien sur le plan historique qu’archéologique, ont considérablement enrichi notre compréhension de la numismatique du monde grec. Le recueil présenté rassemble les pièces maîtresses de ses travaux sur la frappe et la circulation des monnaies à Thasos, son terrain de prédilection, depuis la période de colonisation jusqu’à l’antiquité tardive.

À travers ces études classées chronologiquement dans l’ordre des séries monétaires de Thasos, Olivier Picard parvient à narrer de manière captivante l’évolution d’une monnaie et de son île, offrant une perspective unique sur la symbiose entre numismatique et l’histoire de Thasos.

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